Over-Reach: The South African Gold Mines and the Struggle for the Labour of Zambesia, 1890–1920
1983; Taylor & Francis; Volume: 17; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.1080/00083968.1983.10804028
ISSN1923-3051
Autores Tópico(s)South African History and Culture
ResumoClick to increase image sizeClick to decrease image sizeRÉSUMÉL'article examine les efforts de l'industrie minière sud-africaine pour s'ouvrir de nouvelles zones de recrutement dans les territoires densement peuplés au nord des frontières de l'Union. Sitôt après la guerre anglo-boer, la main-d'oeuvre “tropicale” s'avéra une source du travail à bon marché mais les méthodes de recrutement et la très forte mortalité provoquèrent une série de scandales. En 1913, l'État due intervenir pour interdire à l'industrie minière d'utiliser la main-d'oeuvre “tropicale”. Néanmoins, les recrutements clandestins se poursuivirent avec la complicité des organismes miniers de recrutement. La forte compétition au sein de l'industrie a permis aux recruteurs illégaux et bandits qui contrôlaient l'offre de travail de se placer en position de pouvoir. Un fonctionnaire a pu parler alors de “ni plus ni moins qu'une sorte de traite d'esclaves.” L'article constate que les méthodes compétitives de recrutement ont joué un rôle important en période de croissance rapide de l'emploi après 1902. L'État et l'industrie ont été incapables de s'en assurer le contrôle en sorte que, loin de continuer le pouvoir homogénique du capital minier, l'anarchie qui s'installe dans le système de recrutement accroît la dépendance de l'industrie minière vis-à-vis de certains intérêts économiques pourtant plus faibles.
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