Gonadotropin-Releasing Hormone And Reproductive Medicine
2003; Elsevier BV; Volume: 25; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1016/s1701-2163(16)30206-7
ISSN2665-9867
AutoresEliezer Shalev, Peter C. K. Leung,
Tópico(s)Uterine Myomas and Treatments
ResumoThe hypothalamic gonadotropin-releasing hormone (GnRH) is a key regulator of the reproductive system, mainly through its effects on pituitary luteinizing hormone (LH) and follicle-stimulating hormone (FSH) release. Gonadotropin-releasing hormone analogues are modifications of the natural decapeptide, being either agonists (GnRHa) or antagonists. GnRHa may imitate the native hormone and induce an endogenous LH surge; however, sustained treatment with GnRHa results in complete refractoriness of LH and FSH production. This aspect of GnRHa action is the main application of the GnRHa in reproduction today. The hypogonadotropic hypogonadal state that results from the sustained treatment is the basis for additional applications of the GnRHa. The agonists appear to be effective, to some extent, for the treatment of endometriosis and were proved to be beneficial prior to surgery for fibroma uteri. GnRHa is used in assisted reproduction for both induction of an endogenous LH surge and for induction of ovulation, and its capacity to cause refractoriness of the pituitary may be used to avoid a premature LH surge. It is suggested that the GnRHa have a direct effect on ovarian steroidogenesis, which is independent of its action on the pituitary. This unwanted effect and other possible drawbacks of the agonists are thought to be eliminated with the use of the antagonists. The mechanism of action of these antagonists is through competitive blocking of the GnRH receptor, which results in a rapid but reversible suppression of gonadotropin secretion. As for GnRHa, GnRH antagonists have been proven effective to prevent the LH surge and to reduce the incidence of severe ovarian hyperstimulation syndrome in controlled ovarian stimulation cycles. La gonadolibérine (GnRH) hypothalamique agit comme régulateur principal du système reproducteur, surtout par ses effets sur la libération hypophysaire de l’hormone lutéinisante (LH) et de l’hormone folliculostimulante (FSH). Les analogues de la gonadolibérine sont des modifications du décapeptide naturel, soit des agonistes (GnRHa), soit des antagonistes. Les GnRHa peuvent imiter l’hormone endogène et provoquer une poussée de la LH endogène. Cependant, un traitement prolongé aux GnRHa entraîne une résistance complète de la production de la LH et de la FSH. Cet aspect de l’action des GnRHa constitue la principale application des GnRHa dans le domaine de la reproduction, à l’heure actuelle. L’état d’hypo-gonadisme hypogonadotrophique, résultant d’un traitement prolongé, sert de base à des applications additionnelles des GnRHa. Les agonistes semblent efficaces, jusqu’à un certain point, pour le traitement de l’endométriose et on en a démontré l’effet bénéfique lorsqu’ils sont utilisés avant une intervention chirurgicale pour fibrome utérin. On utilise les GnRHa dans le contexte de la reproduction médicalement assistée, pour provoquer une poussée de LH endogène aussi bien que pour déclencher l’ovulation. On peut utiliser sa capacité de causer une résistance de l’hypophyse pour éviter une poussée prématurée de la LH. On suggère que les GnRHa pourraient avoir un effet direct sur la stéroïdogenèse ovarienne, de manière indépendante de son action sur l’hypophyse. On croit que cet effet non voulu et d’autres désavantages possibles des agonistes peuvent être éliminés par l’usage des antagonistes. Le mécanisme d’action de ces antagonistes agit par le blocage compétitif du récepteur de la GnRH, qui entraîne une suppression rapide, mais réversible, de la sécrétion de la gonadotrophine. Pour ce qui est des GnRHa, il a été prouvé que les antagonistes de la GnRH sont efficaces pour la prévention de la poussée de LH et la réduction de l’incidence du syndrome d’hyperstimulation ovarienne grave pendant les cycles de stimulation ovarienne contrôlée.
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