Artigo Acesso aberto Revisado por pares

La boxe, sport de combat, de la traumatologie à la prévention

2010; Elsevier BV; Volume: 194; Issue: 7 Linguagem: Francês

10.1016/s0001-4079(19)32204-6

ISSN

2271-4820

Autores

Emmanuel‐Alain Cabanis, Marie-Thérèse Iba-Zizen, Georges Perez, Xavier Senegas, Julien Furgoni, Jean‐Claude Pineau, Jean-Louis Louquet, R Henrion,

Tópico(s)

Psychosomatic Disorders and Their Treatments

Resumo

En 1986, un chirurgien, par ailleurs boxeur amateur, soucieux de la santé des boxeurs et de leur avenir a pris contact avec le service de neuro-imagerie parisien pionnier en IRM. Une étude est mise en place qui s’étend sur vingt-cinq ans, en étroite collaboration avec la Fédération Française de Boxe. Dans une première série qui porte sur 52 boxeurs volontaires, 13 amateurs et 39 professionnels, au cours de laquelle l’IRM va peu à peu supplanter le scanner RX, dix facteurs de risque ont été mis en évidence dont le style du boxeur puisque chez 40 « stylistes » doués d’une bonne technique, on ne découvre qu’une seule atrophie corticale (4,5 %) alors que dans le groupe des « encaisseurs » on en découvre huit à des degrés divers (15 %). S’ensuit une modification du règlement de la Fédération Française de Boxe mettant en exergue la prévention. La deuxième série porte sur 247 boxeurs, 81 amateurs et 266 professionnels. Elle montre une nette amélioration puisque des lésions sont suspectées dans 14 cas dont 4 sont très probablement imputables à la boxe (1,35 %). La troisième et quatrième séries font partie d’un protocole appelé « Cerveau-boxe-avance en âge » (CBAA) qui rassemble 76 athlètes (11 avec KO) et 120 IRM, à acquisition et lecture IRM reproductibles (neuf séquences à 1,5 puis trois Tesla et scan RX). Les corrélations montrent que 11 % des amateurs et 38 % des professionnels ont des anomalies IRM imputables à la boxe (dont atrophies, zones de haut signal T2 vasculaires, deux saignements méningés post-KO). Le scan RX décèle une pathologie des sinus chez 13 % des amateurs et 19 % des professionnels. Les lésions aiguës et chroniques de la face et du cerveau sont rappelées et les mesures préventives détaillées (organisation des combats, rôle des arbitres et du médecin du ring, application du règlement fédéral de la Fédération Française de Boxe). In 1986, a surgeon who, as an amateur boxer himself, was concerned with boxers’ health, approached a pioneering Parisian neuroimaging unit. Thus began a study in close cooperation with the French Boxing Federation, spanning 25 years. In a first series of 52 volunteer boxers (13 amateurs and 39 professionals), during which MRI gradually replaced computed tomography, ten risk factors were identified, which notably included boxing style: only one of 40 “ stylists ” with a good boxing technique had cortical atrophy (4.5 %), compared to 15 %of “ sloggers ”. Changes to the French Boxing Federation rules placed the accent on medical prevention. The second series, of 247 boxers (81 amateurs and 266 professionals), showed a clear improvement, as lesions were suspected in 14 individuals, of which only 4 (1.35 %) were probably due to boxing. The third and fourth series were part of a protocol called “ Brain-Boxing-Ageing ”, which included 76 boxers (11 having suffered KOs) and 120 MRI scans, with reproducible CT and MRI acquisitions (9 sequences with 1.5 T then 3 T, and CT). MRI anomalies secondary to boxing were found in 11 % of amateurs and 38 % of professionals (atrophy, high vascular T2 signal areas, 2 cases of post-KO subdural bleeding). CT revealed sinus damage in 13 % of the amateurs and 19 % of the professionals. The risk of acute and chronic facial and brain damage was underline, along with detailed precautionary measures (organization of bouts, role of the referee and ringside doctor, and application of French Boxing Federation rules).

Referência(s)