Artigo Revisado por pares

Repères de Rimbaud dans l'oeuvre de Julien Gracq

1984; Presses Universitaires De France; Volume: n o 84; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.3917/rhlf.g1984.84n4.0553

ISSN

2105-2689

Autores

Odile Bombarde,

Tópico(s)

Historical Studies and Socio-cultural Analysis

Resumo

Résumé Dès Liberté grande (1947), Gracq s'était placé sous le parrainage du poète des Illuminations . : Les fictions livrèrent ensuite des héros qui, dans des décors ardennais ( Balcon ), se réclament de Rimbaud ( Beau ténébreux ), ou fixèrent des souvenirs de la Saison en enfer et des Déserts de l'amour . Cependant, à travers ses oeuvres de critique, Gracq nuançait, corrigeait, complétait sa première mise au point théorique (1954) sur « le dieu Rimbaud), poète de la force et de l'affirmation Plus encore qu'une source d'inspiration, transmise ou non par l'intermédiaire d'André Breton, Gracq a cherché en Rimbaud le modèle d'un voyageur, frère de solitude, qui se fait le spectateur et la victime de sa propre pérégrination ( Chemins ). Ce « trimardeur » fut-il sans cesse happe par l'idée d'un Ailleurs ou au contraire en fuite devant la promesse d'un enracinement mortel parmi les siens ? C'est la question à laquelle Gracq ne désire pas donner de réponse ultime, lui dont les récits ne proclament l'enthousiasme des départs que pour mieux détacher la certitude du retour - et le leurre de toute évasion

Referência(s)