Artigo Acesso aberto

De la topique à la figuration spatiale

2009; Issue: 112 Linguagem: Francês

10.25965/as.2532

ISSN

2270-4957

Autores

Denis Bertrand,

Tópico(s)

Diverse Cultural and Historical Studies

Resumo

Rien (…) N'aura eu lieu (…) Que le lieu. Mallarmé, « Un coup de dés » « L'espace est partout », disait Claude Zilberberg en commençant. Il est partout et il hante le langage qu'il traverse de part en part, depuis la formation sémantique des expressions jusqu'aux structurations les plus complexes des discours figuratifs. Localement, modestement et rétrospectivement, je peux dire pour ce qui me concerne que cette omniprésence me hante : un mémoire de maîtrise il y a longtemps, intitulé « Espace et présence. Henri Michaux », une thèse intitulée « L'espace et le sens. Zola », et plus récemment une contribution au volume Sémiotique et esthétique dirigé par Claude Zilberberg et Françoise Parouty intitulée « Topique et esthésie ». Ceux-ci parmi d'autres, cela fait beaucoup, c'est peut-être obsessionnel… La sémiotique peut-elle apporter des éléments de réponse aux interrogations multiples et foisonnantes que porte avec elle la trop évidente et régissante invasion de la spatialité ? Je voudrais pouvoir esquisser une synthèse à ce sujet, sans prétendre y parvenir bien entendu. Comme le suggère la proximité entre le titre de mon exposé aujourd'hui (« De la topique à la figuration spatiale ») et celui de l'article « Topique et esthésie », c'est ce dernier texte qui servira de point de départ et de support à ma réflexion. Mais auparavant, deux exemples pour situer le problème. Dans leur analyse du dernier quatrain de « La Cigale et la fourmi », « Pour ferrer la cigale »1 est son titre, G

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