Cure de hernie inguinale chez l’homme
2007; Elsevier BV; Volume: 144; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1016/s0021-7697(07)89483-x
ISSN1773-0422
Autores Tópico(s)Sports injuries and prevention
ResumoLa cure de hernie inguinale est un motif fréquent d’intervention chirurgicale viscérale en France et cependant peu d’évaluations méthodologiquement satisfaisantes y ont été réalisées. Entre septembre 1995 et novembre 2000, des hommes porteurs de hernies inguinales ont été répartis par tirage au sort entre cure ouverte et cure cœlioscopique dans 7 hôpitaux. Le critère de jugement principal était la récidive à deux ans et les critères secondaires, les complications et les douleurs (Évaluation Visuelle Analogique) postopératoires précoces ou tardives (> 1 mois). Sur 404 malades randomisés pour l’une ou l’autre opération 390 dossiers étaient analysables. La médianes de suivi était de 2,8 ans pour la chirurgie ouverte (Shouldice 98 %) et de 2,3 ans pour la cœlioscopie (TAP 55 % ; TEP 45 %). Le suivi à deux ans étaitt de 66 %. Les récidives étaient plus fréquentes après cœlioscopie (15,5 %) qu’après chirurgie ouverte (6 %) ; odds ratio 2,75 ; Intervalle de confiance à 95 % 1,20-6,85. La différence en termes de récidive n’était significative que pour les malades opérés d’une hernie directe. Les trois complications peropératoires graves ont été observées dans le groupe cœlioscopie. Les taux de complications locales à 8 jours et un mois postopératoiress n’étaient pas différents entre les deux techniques cependant 8 des 9 opérés avec des douleurs testiculaires à examen physique normal étaient dans le groupe cœlioscopie. Les douleurs à un mois étaient moins intenses après cœlioscopie qu’aprèss chirurgie ouverte (EVA respectivement de 1,4±1,9 et 3,1±2,6). Le taux de patients avec douleurs (EVA > 2) à un an postopératoire (taux global 8,5 %) n’était pas différent entre les deux techniques. L’EVA préopératoire moyenne des patients qui signalaient des douleurs tardives était plus élevée que celle des patients sans douleurs, respectivement 3,9 et 2,2. Les temps moyens d’occupation de salle d’opération étaient respectivement de 116±37 min et de 169±65 min pour la chirurgie ouverte et pour la cœlioscopie. Sous réserve des limites inhérentes au suivi des malades inclus dans cette étude la chirurgie ouverte pourraît être supérieure à la cœlioscopie pour la réparation des hernies inguinales. Despite being one of the commonest surgical procedures, few methodologically suitable evaluations of inguinal hernia repair have been conducted in France. Between September 1995 and November 2000 men with inguinal hernias at 7 surgical centers were randomly assigned to open or laparoscopic repair. The primary endpoint was recurrence of hernias at two yeaars and secondary endpoints were complications and postoperative pain (Visual Analogic Score). Of 404 patients assigned to one of the two procedures, 390 were available for the analysis. Median follow-up was 2.8 years for open surgery (Shouldice 98%) and 2.3 years for laparoscopy (TAP 55%; TEP 45%). Two-year follow-up was 66%. Recurrences were more common in the laparoscopic group (15.5%) than in the open group (6%) odds ratio 2.75; 95% confidence interval 1.20-6.85. This difference was statistically significant for direct hernias exclusively. The three severe intraoperative complications were reported in the laparoscopic group. The rate of local complications at 8 and 30 postoperative days were not different between the two techniques, however 8 of 9 patients with testicular pain were in the laparoscopic group. Postoperative pain at one month was less severe in the laparoscopic than in the open group (VAS 1.4±1.9 and 3.1±2.6 respectively). The rate of patients with postoperative pain (VAS > 2) at one year was not related to the open or laparoscopic technique (overall 8.5%). Mean PREoperative VAS of patients with longterm postoperative pain was higher than PREoperative VAS of patients without postopérative pain, 3.9 and 2.2 respectively. Mean operating room occupation times were 116±37 min and 169±65 min for open and laparoscopic surgery respectively. Subject to limitations associated with the present study follow-up, open surgery might be superior to laparoscopic surgery for inguinal hernia repair.
Referência(s)