Mary Cassatt au Mona Bismarck American Center for Arts and Culture, et Paul Sietsema à la Drawing Room, Londres : images re-produites, visions fractionnées.
2012; Association Française d'Etudes Américaines; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.4000/transatlantica.6112
ISSN1765-2766
Autores Tópico(s)Death, Funerary Practices, and Mourning
ResumoBenayada 1Les dessins et gravures de Mary Cassatt (1844-1926), de la collection de son marchand Ambroise Vollard, étaient exposés à Paris jusqu'au 20 janvier dernier.Au même moment, du 20 septembre au 10 novembre 2012, la nouvelle galerie londonienne « Drawing Room» montrait le travail de Paul Sietsema (1968 -).Plus d'un siècle sépare ces deux artistes ; pourtant, les oeuvres présentées, malgré leurs différences, soulevaient des questions esthétiques analogues. 2Mary Cassatt peint et dessine la vie domestique des femmes de son entourage.D'une famille aisée, elle étudie à la Philadelphia School of Fine Arts, puis en Italie, et enfin en France, sous Gerôme.Ayant rencontré Degas en 1874, elle s'initie avec lui à la gravure et découvre avec la presse de l'artiste impressionniste la multiplicité des copies et l'inconstance des états.L'exposition révèle cette progression de l'épreuve initiale vers autre chose, à travers une exploration des multiples possibilités offertes par la reproduction, alors que l'éventail des sujets possibles qui s'offraient à une femme artiste restait très limité.C'est donc moins le sujet qui ouvre la porte à la créativité, que le médium ainsi que la technique de la reproduction.Cassatt représente des scènes de la vie quotidienne, le monde clos des épouses et des mères, passant de la loge d'opéra au bain des enfants ou à l'intérieur du tramway.Sa peinture murale Modern Woman (1893) montre des femmes dans un jardin, cueillant les fruits d'un savoir qui reste le produit d'un monde privé.Ce qu'il y a au-delà du mur est inaccessible et la composition ramène le regard vers ce qui se passe à l'intérieur du jardin et vers la surface de l'oeuvre.
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