Novel fungal taxa from the arid Middle East introduced prior to the year 1940. III. Anamorphic fungi - coelomycetes.
2009; Volume: 30; Issue: 2 Linguagem: Francês
ISSN
1776-100X
Autores Tópico(s)Yeasts and Rust Fungi Studies
ResumoLe troisieme volet de cette serie considere les 61 coelomycetes caracterises par des protologues definis avant 1940 et avec des holotypes originaires du Moyen Orient. Ces taxons, nouveaux pour la science au moment de leur introduction, sont examines en fonction des noms d'auteurs, dates d'introduction, positions taxonomiques, collecteurs des holotypes et localites de recoltes. Les positions taxonomiques respectives furent actualisees en fonction des donnees disponibles. Les deux contributions majeures sur les champignons de cette region, publiees avant 1940 (Bubâk 1914, Reichert 1921) rapportent egalement des binomes de coelomycetes connus ; le texte de Bubâk traite en outre de quelques coelomycetes inedits collectes en Turquie, un pays considere comme ne faisant pas partie de cette zone aride. Les deux plus anciens taxons introduits, Gloeosporium schweinfurthianum et Sphaeropsis calotropidis dus a Thiimen en 1879, concernent des specimens egyptiens expedies par Schweinfurth a Berlin. Deux autres seront seulement proposes avant 1900 mais aucun ne sera nomme durant la permiere decade du 20e siecle. Une grande partie de ces 61 inedits, soit 78,3 % du groupe, fut introduite au cours de la seconde decade ; cette tendance ramene la part relative des vingt prochaines annees au faible taux de 15,0 %. Les descriptions originelles furent elaborees par quelques mycologues etablis en Allemagne, Autriche et Italie. Elles concernent des taxons souvent introduits en tant qu'espece de genres connus ; seuls quatre furent proposes au niveau inferieur de variete ou de forme. Le genre Basiascella fut etabli pour B. gallarum, originaire d'Irak ; cette espece-type est actuellement consideree comme un synonyme ulterieur de Piggotia ulmi. Ces nouveaux organismes se sont developpes sur des fragments de plantes vertes, herborises par des botanistes Europeens residents ou explorateurs. Les localites d'origine se situent, de nos jours, en Egypte, Irak, Libye, Palestine et Syrie. Presque la moitie des coelomycetes inedits sont originaires de Libye. Ces 26 taxons furent etablis surtout par Saccardo et Trotter, au cours d'une tres courte periode allant de 1912-1916 ; leurs holotypes furent collectes au depart de la colonisation italienne du pays (1911-1942). Les 18 taxons Irakiens furent precises par Bubâk en 1914, d'apres du materiel provenant du voyage de Handel-Mazzetti au Proche Orient en 1910; il en est de meme pour les 7 taxons Syriens. Les elements egyptiens furent caracterises soit par Reichert (6 spp.), par Thiimen (2 spp.) ou par F. Tassi (Diplodia aegyptiaca) ; les holotypes sont dus a des residents ou explorateurs allemands, tels que, Ehrenberg, Schweinfurth or R. Muschler. Seul Septoria apetala est orginaire de Palestine. Une actualisation des positions taxonomiques originelles souligne le rattachement des noms correspondants actuellement valides, a un ensemble de 26 genres. Un groupe de 17 taxons se rattache aux genres Coniothecium et Hendersonia, deux entites en attente d'undocument monographique, comme c'est le cas d'ailleurs pour la plupart des genres representes. Le statut original des 5 Phoma inedits a fait l'objet d'etudes recentes, ce qui n'est pas le cas des 4 taxons respectifs des genres Camarosporium, Micro diplodia et Rhabdospora. Cinq autres genres rassemblent chacun soit trois especes (Diplodina et Macrophoma), soit deux especes (Phyllosticta, Placosphaeria et Septoria). Les 15 genres restants sont representes chacun par une seule espece. Cette distribution particuliere des effectifs en especes des genres representes, souligne le caractere aleatoire de ces decouvertes en coelomycetes inedits. Tous les coelomycetes nommes avant 1940 par des specialistes germanophones, sont fondes sur des holotypes collectes avant la premiere guerre mondiale. Le materiel type des 6 elements Egyptiens precises par Reichert en 1921, etaient present a Berlin avant ce conflit. Celui des deux especes issues d'Irak ou de Syrie, definies par F. Petrak en 1939, fut collecte soit par K.H. Rechinger en 1937 ou par Ehrenberg. Les taxons etablis par les mycologues italiens ont des holotypes herborises autour de l'annee 1914; seul celui de Diplodina smyrnii fut ulterieurement collecte par R. Cavara. La Premiere Guerre mondiale semble avoir mis un terme a l'interet des allemands pour la Biodiversite de la region Moyen Orient. Il en est de meme pour la curiosite des specialistes europeens pour les coelomycetes de cette zone aride. Les deux publications regionales majeures de Bubâk et de Reichert, parues avant 1940, rapportent egalement les noms de dix coelomycetes connus, inedits pour la region ; ces dix taxons sont originaires d'Egypte (8 spp.), d'Irak ou de Syrie (1 espece chacun). Une actualisation de leurs positions taxonomiques souligne la presence, parmi les genres d'appartenance, de quatre noms ne figurant pas dans la liste des coelomycetes inedits ; ce sont les genres Ampelomyces, Marssonina, Sphaerellopis et Vermicularia. La contribution de Bubâk propose, en outre, des protologues de 20 coelomycetes nouveaux, originaires des frontieres actuelles de la Turquie ; deux s'averent des especes-types de genres nouveaux. Les positions taxonomiques des taxons turcs feront egalement actualisees. Les dix coelomycetes connus et les 20 elements turcs portent a 91, le total des taxons consideres dans la presente note. Enfin, un examen critique des donnees de nature taxonomique, des coelomycetes definis avant la Seconde Guerre mondiale, souligne que plusieurs d'entre eux demeurent encore connus uniquement par les descriptions originelles et/ou par les localites de collecte de base. Une exploration approfondie de la biodiversite de cet ensemble fongique d'importance economique marquee, merite d'etre rapidement realisee.
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