Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Arlette Leroi-Gourhan (1913-2005) : l’initiatrice de la palynologie appliquée à l’archéologie préhistorique

2006; Volume: 30; Linguagem: Francês

10.4000/archeosciences.411

ISSN

2104-3728

Autores

Aline Emery‐Barbier, Chantal Leroyer, Philippe Soulier,

Resumo

Arlette Leroi-Gourhan est décédée le 25 avril 2005 en son domicile familial de Vermenton.Née Royer le 9 janvier 1913 à Paris, elle est issue d'une famille d'industriels.Son appartenance à une bourgeoisie aisée lui ouvre les portes des milieux intellectuels et artistiques.Elle pratique ainsi danse, musique et diférents sports (natation, équitation, ski…) tandis qu'elle voyage beaucoup en Europe et en Afrique du Nord.Diplômée de l'École du Louvre, elle suit en 1934 les cours que l'ethnologue Marcel Mauss donne à l'EHESS.Elle y rencontre André Leroi-Gourhan et prend connaissance des travaux de rénovation des salles du musée d'Ethnologie du Trocadéro, qui fera place au musée de l'Homme en 1937.Comme bien des étudiants de cette période féconde, elle s'investit alors bénévolement dans ce travail de muséologie car le matériel alue au musée.Elle participe ainsi à la réception des objets issus des célèbres et médiatiques « missions Citroën » d'Afrique et d'Asie, des missions d'observation et de collecte « Dakar-Djibouti » de Marcel Griaule et des travaux de Germaine Dieterlin.L'art africain étant alors particulièrement apprécié des milieux artistiques parisiens, de nombreuses expositions sont présentées au Musée, en particulier sur le Maghreb, le Sahara et l'Afrique sub-saharienne… De ces années d'élaboration du musée de l'Homme, elle conservera le souvenir d'un contexte dynamique et stimulant, qu'elle évoquera fréquemment et avec passion.Du déclin puis de la disparition

Referência(s)
Altmetric
PlumX