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Un bilan controversé. Le point de vue des historiens égyptiens

1999; Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales; Issue: 1 Linguagem: Francês

10.4000/ema.713

ISSN

2090-7273

Autores

Ramadân al-Khûlî, ‘Abd al-Râziq ‘Îsâ,

Tópico(s)

Multiculturalism, Politics, Migration, Gender

Resumo

Un bilan controversé. Le point de vue des historiens égyptiensRamadân al-Khûlî et 'Abd al-Râziq 'Îsâ « C'est en Égypte, avec l'ouverture de l'École des langues (Madrasat al-alsun) et l'inscription à son programme d'un enseignement d'histoire, dispensé par un professeur spécialement nommé à cet effet, que, pour la première fois dans l'histoire de l'éducation en pays musulman, l'histoire est reconnue comme une science à part entière.» 1 C'est en ces termes que Gamâl al-dîn al-Shayyâl formulait ce rappel dans son ouvrage sur l'histoire et les historiens en Égypte au XIX e siècle.Et Anwar 'Abd al-Malik d'ajouter :« Grâce à Tahtâwî et à ses disciples, grâce à la précision et à la rigueur de la méthode adoptée, le recueil des faits historiques quittait la chronique pour devenir de l'histoire au sens plein du terme.En s'ouvrant sur le monde, en s'appliquant à tous les âges, cette conception nouvelle de l'histoire, conforme au projet poursuivi par le cheikh Rifâ'â al-Tahtâwî dans tous ses ouvrages, mettait aussi fin à l'isolement dans lequel avait vécu l'Égypte ottomane.Il offrait à l'élite, c'est-à-dire à la "classe politique", une vision du cadre général dans lequel s'opérait la renaissance du pays.En décrivant l'Égypte comme une nation, il ouvrait également la voie à une histoire spécifique de l'Égypte.» 2

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