Artigo Revisado por pares

La face la plus cachée de la santé

2001; Canadian Society of Hospital Pharmacists; Volume: 54; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.4212/cjhp.v54i3.645

ISSN

1920-2903

Autores

William R. Bartle,

Tópico(s)

Pharmaceutical Practices and Patient Outcomes

Resumo

Lors de la Conference sur la pratique professionnelle (CPP) de la SCPH en fevrier 2001, Andre Picard, un journaliste du domaine de la sante pour le quotidien The Globe and Mail, a utilise les mots du titre du present editorial (the most invisible part of health care) pour decrire la pharmacie et, partant, notre propre branche de la profession, la pharmacie d’hopital. Son evaluation etait basee sur une revue des archives du journal des dernieres 25 annees, dans lesquelles il n’a trouve que trois references aux pharmaciens ou aux pharmaciens d’hopitaux. C’etait l’opinion d’un journaliste, fondee sur une enquete d’un seul journal. Peut-etre ne devrais-je pas m’emballer autant, mais j’ai eu le meme sentiment pendant des annees lorsque je lisais des articles de journaux sur les medicaments ou les soins de sante. Rarement ai-je vu une reference a la profession comme telle, encore moins a la pharmacie d’hopital. Tout au plus, pourrait-on nous considerer comme l’une des «autres professions de la sante». Or, d’autres indices de cette face relativement cachee se sont manifestes dans un recent editorial intitule Collecting drug reports would save lives, publie dans le meme journal. Cet editorial tire son origine d’une enquete du coroner sur le role du cisapride dans le deces d’un patient. J’ai calcule le nombre de fois que l’auteur de cet editorial faisait reference aux pharmaciens et aux medecins, et ce sont les medecins qui l’ont emporte, 4 a 1. Si nous ne pouvons pas attirer autant l’attention que les medecins dans un editorial sur les reactions medicamenteuses et la declaration de telles reactions, alors, peut-etre y a-t-il un brin de verite dans les propos de M. Picard. Pourquoi sommes-nous dans «l’ombre»? Est-ce si important de ne pas etre a l’avant-scene? Comment pouvons-nous nous surmonter ce handicap? Pourquoi sommes-nous dans «l’ombre»? A cause de la nature meme de notre profession, a mon humble avis, nous sommes modestes et ne recherchons ni la gloire ni ne nous sentons vraiment a l’aise lorsqu’on s’interesse a nous. Nous sommes habitues a travailler dans «l’ombre», a seconder les autres professionnels de la sante. Ce n’est que tout dernierement que nous avons commence a pratiquer les soins pharmaceutiques, une evolution importante dans les soins de sante aux patients, qui devrait nous faire sortir un peu de l’ombre. Par contraste, les medecins et les infirmieres ont une longue tradition de soins directs aux patients. Lorsque les gens sont malades, ils s’attendent a ce que les medecins et les infirmieres les soignent. De plus, ces deux types de professionnels jouissent du grand nombre dont la voix se fait echo par le truchement de leurs associations et syndicats tout aussi imposants. En outre, les medecins ont cree plusieurs organismes aussi visibles que avantageux, associees a des causes humanitaires, dont Medecins sans frontieres et l’Association internationale des medecins pour la prevention de la guerre nucleaire. Les revues medicales pullulent d’articles sur des questions a dimension sociale et qui ne touchent pas uniquement la sante, comme le controle des armes a feu, des sujets qui semblent attirer l’attention des medias. Est-ce si important de ne pas etre a l’avant-scene? En tant que profession, il semble que c’est ce que nous croyons. La Semaine annuelle de sensibilisation a la pharmacie constitue un exemple de nos tentatives a changer cet etat de fait. L’une des principales raisons de cette initiative est d’accroitre le respect et l’evolution de notre profession au moyen d’une visibilite positive aupres du public, des gouvernements et des autres professions de la sante. A ce sujet, notre «discretion» dans plusieurs domaines a des effets sur notre developpement en tant que profession: • La penurie et l’exode des medecins et des infirmieres fait souvent la une des medias, mais la penurie de pharmaciens, y compris de pharmaciens d’hopitaux, passe generalement sous silence. • Dans les discussions et les debats sur qui, mis a part les medecins et les dentistes, devrait avoir le droit de prescrire, on cite souvent les infirmieres de premier recours, auxquelles d’ailleurs on a accorde ce droit,

Referência(s)