Lope de Vega y la casa de Moncada
2009; Presses Universitaires du Mirail; Issue: 106 Linguagem: Francês
10.4000/criticon.13144
ISSN2272-9852
Autores Tópico(s)Spanish Literature and Culture Studies
ResumoDans certains de ses travaux pionniers consacrés à la définition du sous-genre de la comedia genéalogique, Teresa Ferrer montre comment Lope de Vega, bien au fait de l'histoire —celle de la nation et celle des grandes lignées de la noblesse— élabore un corpus important de pièces destinées à exalter l'excellence de quelques-unes des plus prestigieuses familles de la noblesse espagnole. Il s'agit parfois de pièces de commande, parfois d'initiatives personnelles de qui chercha les faveurs des gens de cour. C'est dans ce cadre que cet article explore les données que nous possédons sur les possibles relations existant entre la maison des Moncada et le poète madrilène. Ce dernier se réfère en effet à cette famille dans plusieurs de ses œuvres non dramatiques (La hermosura de Angélica, Jerusalén conquistada, Laurel de Apolo) ainsi que dans treize pièces où il s'appuie sur des légendes concernant cette famille. Il appert que Lope, au-delà des quelques commandes de cour dont nous avons connaissance grâce à des relations officielles, s'est consacré tout au long de sa carrière dramatique à une catégorie de pièces privées destinées à la noblesse, pièces pour lesquelles nous ne disposons de presque aucune trace documentaire. C'est dans les textes dramatiques eux-mêmes qu'il faut chercher les indices de cette constante et parfois indécente activité d'autopromotion de Lope.
Referência(s)