Découverte du crime et besoins de l'enquête
2004; Presses de l'Université de Paris-Sorbonne; Issue: 2 Linguagem: Francês
ISSN
2104-404X
Autores Tópico(s)Historical Studies and Socio-cultural Analysis
ResumoAu xixe siecle, les crimes contre les personnes, evenements dramatiques, mobilisaient, une fois decouverts, hommes de loi, medecin et une foule de curieux. Des leur annonce, les magistrats, conformement aux exigences du Code d’instruction criminelle, devaient se transporter sur les lieux et proceder aux investigations, aux constatations capables d’indiquer l’identite du ou des criminels. Representations officielles du crime, les croquis etaient la memoire des faits, l’inventaire des traces materielles souvent fugaces et par consequent un complement utile des proces-verbaux de constat, realises au cours de la visite methodique de la scene du crime. Fabriques par les magistrats eux-memes ou bien par des geometres, architectes ou arpenteurs mandates comme experts, ces dessins offraient la progression visuelle de l’enquete et la traque du criminel en representant objectivement l’emplacement de la victime, la situation des armes, la localisation des differents indices et des protagonistes, parfois meme la direction des coups portes. Fortement ancres dans la pratique judiciaire, ils ne servaient pas seulement a visualiser les lieux du crime mais aussi a definir un comportement criminel dans l’espace et dans le temps.
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