Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Anne Dacier juste avant James Joyce

2013; Issue: 5 Linguagem: Francês

10.58282/lht.830

ISSN

2100-0689

Autores

Marc Escolà,

Tópico(s)

Historical Art and Culture Studies

Resumo

Nous cinglâmes vers la haute mer, fort affligés de la perte de nos vaisseaux et de la mort de nos compagnons, (1) et nous arrivâmes à l’île d’Ææe, qui était la demeure de la déesse Circé dont la beauté de la voix répondait à celle de son visage.[1. De la ville de Lamus, qui est Formies, Ulysse arriva le jour même à l’île d’Ææa, c’est-à-dire à Circeï, qui est une montagne fort voisine de Formies ; il l’appelle une île, parce que, comme dit Strabon, la mer et les marais, qui l’environnent, en font une presqu’île. Là était la ville de Circé, et il y avait un autel consacré à Mercure. Homère lui donne le nom d’Ææa, parce qu’il transporte ici tout ce qui est dit d’Ææa dans la Colchide, comme je l’expliquerai plus au long sur le commencement du XIIe livre.] (2) Elle était sœur du sévère Æetes. Le soleil qui éclaire tous les hommes les avait eus tous deux de la nymphe Persa, fille de l’Océan. [2. Strabon remarque fort bien qu’Homère connaissant ce qu’on a dit de Colchis, et la navigation de Jason à la ville d’Ææa, et de toutes les fables de Médée et de Circé, de leurs enchantements et de la conformité de leurs mœurs, les a faits de même famille, quoiqu’elles fussent fort éloignées, et que l’une habitât à l’extrémité du Pont-Euxin, et l’autre sur les côtes de l’Italie, et il les a placées l’une et l’autre au milieu de l’Océan. Il savait bien que ceux à qui Ulysse parlait ne découvriraient pas ce mensonge.] Nous entrâmes dans le port sans faire le moindre bruit, conduits par quelque d

Referência(s)