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María Padilla, reina de la magia

2001; Servicio de Publicaciones; Volume: 31; Issue: 31 Linguagem: Francês

10.5209/rev_reaa.2001.v31.24920

1988-2718

Monique Augras,

Hispanic-African Historical Relations

Parmi les esprits de l’umbanda/quimbanda, religion bresilienne d’origine africaine au fort syncretisme, on trouve Maria Padilha, diablesse a la fois seduisante et terrible. Tout laisse supposer que ce furent les sorcieres portugaises autrefois deportees au Bresil qui, dans leurs bagages, apporterent cette reinterpretation d’un personnage hestorique, Maria de Padilla, favorite du roi D. Pedro de Castille. Cepandant, suivant l’hypothese presentee ici, ce n’est pas l’origine historique qui permet de compendre les pouvairs ambigus de la demone breselienne, mais bien la permanence, dans l’imaginaire social, d’une vision angoissante de la femme qui affirme sa sexualite, et que cette representation a egalment joue un role dans la facont dont les traditions iberiques se referent au personage historique lui-meme.