Reflexiones sobre el darwinismo social. Inmigración y colonización, mitos de los grupos modernizadores peruanos (1821-1919)
1992; Institut Français d'Études Andines; Volume: 21; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.3406/bifea.1992.1094
ISSN2076-5827
Autores Tópico(s)Historical Studies in Latin America
ResumoDu darwinisme social. Immigration et colonisation, mythes des groupes modernisateurs péruviens (1821-1919) Résumé Cet article cherche à réfléchir sur les aspects qui sont à la base du discours théorique sur l'immigration et la colonisation comme outils de progrès et de développement socio-économique, tout au long du XIX siècle, aspects qui sont arrivés à leur paroxysme vers la fin du dit siècle. A cette époque, l'influence des thèses darwinistes dans le domaine social avait atteint les intellectuels et politiciens péruviens, et cela leur permettait : a) de justifier l'oppression des blancs et métis sur les groupes indigènes, noirs et chinois, b) de réécrire l'histoire péruvienne considérant que les indigènes, race inférieure, avaient constitué — et constituaient encore — l'obstacle fondamental au progrès, à la stabilité, à l'ordre et à l'intégration nationale, c) de proposer la disparition progressive des races inférieures et, en conséquence, d'aider à la sélection naturelle grâce à l’arrivée d'anglo-saxons. Le fil conducteur du travail est constitué par l'ensemble des lois votées par le Congrès péruvien concernant la colonisation et l'immigration, reflet fidèle des transformations qui se sont produites au cours du Pérou républicain durant l’époque étudiée.
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