Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Ouvrières en Amérique du Sud (xixe-xxe siècle)

2013; Q23047551; Issue: 38 Linguagem: Francês

10.4000/clio.11628

ISSN

1777-5299

Autores

Mirta Zaida Lobato,

Tópico(s)

International Labor and Employment Law

Resumo

À la fin du XIX e siècle, la plupart des nations latino-américaines étaient intégrées au commerce international par l'exportation de produits agricoles, miniers ou d'élevage et l'importation de biens manufacturés.Le développement des moyens de transport, principalement le train, et le processus d'urbanisation s'étaient accélérés.De nombreuses villes surgirent, de grandes villes furent transformées et embellies par de nouveaux bâtiments, parcs et jardins.La demande de main d'oeuvre impulsa un important mouvement de population, des zones rurales vers les centres urbains, entre les différents pays de la région et depuis des pays plus lointains d'Europe et d'Asie 1 .Le monde du travail s'est complexifié avec des spécificités.Au départ dominait l'idée de la liberté du contrat, même si aujourd'hui elle peut être discutée.La liberté de mouvement et la modernisation des transports ont permis à un vaste marché du travail de se constituer.La relation salariale prévalait, même si des situations de contraintes et des formes non salariales de rétribution ont perduré jusqu'au début du XX e siècle.Pour satisfaire la demande de consommation, de nombreuses activités se sont développées.Dans les usines et les ateliers des principales villes latino-américaines, les travailleurs, hommes et femmes, enfants et adultes, natifs et étrangers, indiens, métis, blancs et noirs ont produit des biens pour la consommation intérieure et pour l'exportation.Outre des questions de genre, des conflits ethniques et raciaux, ont accompagné le passage du travail d'esclave au travail libre et, de ce fait, entraîné des migrations.

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