Artigo Revisado por pares

Chaïm Soutine : la mélancolie du « dernier peintre maudit »

2013; Espace analytique; Volume: n° 26; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.3917/fp.026.0253

ISSN

1776-2847

Autores

Anne Juranville,

Tópico(s)

Diverse Cultural and Historical Studies

Resumo

Il s’agit de montrer ce que la peinture, somptueuse mais excessive et dérangeante, de Chaïm Soutine doit à sa subjectivité mélancolique. On aborde la démesure alors présente à partir de l’opposition formulée par Romano Guardini entre une « bonne mélancolie » – éthique et tragique, au principe de la création – et une « mauvaise mélancolie », pathologique, porteuse de violence autodestructrice. En s’appuyant sur son œuvre, on tente de montrer que la bascule entre ces deux versants extrêmes a pour ressort le statut équivoque du traumatisme tel qu’il est lié chez Soutine à une scène d’enfance elle-même surdéterminée.

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