Cyclic Development and Thermokarstic Degradation of Palsas in the Mid-Alpine Zone at Leirpullan, Dovrefjell, Southern Norway
1997; Wiley; Volume: 8; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1002/(sici)1099-1530(199701)8
ISSN1099-1530
AutoresJohn A. Matthews, Svein‐Olaf Dahl, Mark S. Berrisford, Atle Nesje,
Tópico(s)Peatlands and Wetlands Ecology
ResumoThe palsas of Leirpullan are developed in deltaic sands and silts in the zone of alpine permafrost at an altitude of 1437 m (estimated mean annual air temperature −2.7°C). Five mounds that represent a chronosequence are analysed with particular reference to initiation, aggradation and degradation phases. It is inferred that geoecological factors control initial mound formation beneath areas of thin (< 20 cm) moss-peat, which provide summer insulation for developing permafrost. Low summer temperatures and low summer precipitation appear to allow the survival of permafrost, the existence of stable mounds, and limited height growth, after the gradual successional replacement of moss-peat by fellfield vegetation growing directly on the mineral substrate. Degradation occurs owing to thermokarstic processes, which result in the formation of rim-ridge ramparts. 'Exogenous' processes associated with lateral thermal erosion by lake and river water are important at the site. Regeneration and the possible effects of climatic change are also discussed. Palsas with only a thin peat cover in the initial stage of formation but no peat cover during subsequent development and degradation are considered to be near one extreme of a morphological and genetic continuum of pure peat palsas to mineral permafrost mounds. The rim-ridge ramparts characteristic of the degraded palsas of Leirpullan appear to provide appropriate modern analogues for relict Pleistocene forms in Wales and elsewhere in Europe formerly interpreted as pingo scars. © 1997 John Wiley & Sons, Ltd. Les palses de Leirpullan sont développées dans des sables et limons deltaïques de la zone de pergélisol alpin, à une altitude de 1437 m (moyenne annuelle estimée de température −2.7°C). Cinq buttes qui représentent une chronoséquence sont analysées en étudiant spécialement les phases d'apparition, de croissance et de dégradation des formes. Il en est conclu que des facteurs géoécologiques contrôlent l'apparition des buttes: celles-ci apparaissent en des endroits où la tourbe qui protège le pergélisol en été, a une faible épaisseur (< 20 cm). De faibles températures et de faibles précipitations d'été permettent la conservation du pergélisol, et autorisent l'existence de buttes stables avec une croissance en hauteur limitée après le remplacement graduel de la tourbe par une végétation croissant directement sur le substrat minéral. La dégradation se produit par des processus thermokarstiques qui provoquent la formation de remparts. Des processus exogènes associés à une érosion thermique latérale par les eaux de lac ou de rivière sont importants. Une régénération et les effets possibles du changement climatique sont aussi discutés. Des palses avec seulement une fine couverture de tourbe au moment de leur apparition et sans couverture de tourbe au moment de leur croissance et de leur dégradation sont considérées comme un extrême d'un continuum morphologique et génétique entre des palses organiques et des palses minérales. Les remparts caractéristiques des palses dégradées de Leirpullan fournissent des analogues modernes pour les formes pléistocènes reliques du Pays de Galles et d'autres formes qui, en Europe, ont été interprétées comme des traces de pingos. © 1997 John Wiley & Sons, Ltd.
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