Audit sur 39 centres hospitaliers des pratiques d'antibioprophylaxie en chirurgie

1998; Elsevier BV; Volume: 17; Issue: 7 Linguagem: Francês

10.1016/s0750-7658(98)80118-4

ISSN

1769-6623

Autores

C. Martín, X. Viviand, A. Gayte-Sorbier, MC Saux,

Tópico(s)

Anesthesia and Pain Management

Resumo

Un audit a été réalisé un jour donné pour évaluer, dans 39 établissements hospitaliers, les pratiques de prescription de l'antibioprophylaxie. Le jour de l'enquête, les pharmaciens se sont rendus sur les sites opératoires pour recueillir pour chaque opéré les modalités de prescription et, pendant 3 jours, les durées d'administration. Un total de 1131 actes a été étudié. Il s'agissait de chirurgie digestive (20 %), orthopédique (31 %), gynécologique (15 %), ophtalmologique (15 %) et autres (19 %). La durée moyenne des interventions était de 72 ± 68 min. Pour toutes, des antibiotiques non recommandés par la Conférence de consensus étaient prescrits, dont, dans 17 % des cas, des céphalosporines de 3e génération en chirurgie gynécologique. Dans 20 % des cas, l'antibioprophylaxie était débutée à une période inappropriée: après le début de l'intervention (9,5 %), lors de la prémédication (8 %) ou la veille au soir (2,5 %). Les durées d'administration dépassaient 48 heures dans un peu plus de 10 % des cas. En conclusion, l'attention des prescripteurs doit porter sur une limitation de l'emploi de céphalosporines de 3e génération, sur l'injection lors de l'induction anesthésique et sur une réduction des durées de traitement. A survey was carried out in 39 hospitals regarding the prescribing of perioperative antibiotics. The day of the survey, hospital pharmacists collected information on prescription patterns of antibiotics and, for 3 days, the duration of their administration. A total of 1,131 cases were surveyed, originating from digestive surgery (20%), orthopaedics (31%), gynaecology (15%), ophthalmic surgery (15%), and others (19%). Duration of surgery was 72 ± 68 min. For all types of surgeries, antibiotics not recommended by the French consensus conference were prescribed. Third generation cephalosporins were used in 17% of patients in gynaecological surgery. In 20% of cases, antibiotics were administered at an inappropriate time: 9.5% after the beginning of surgery, 8% at the time of pre-medication, and 2.5% the day before surgery. Administration exceeded 48 hours in 10% of the cases. In conclusion, special attention should be paid to limit the prescription of third generation cephalosporins, to inject antibiotic at the induction of anaesthesia and to reduce the duration of their administration.

Referência(s)