Influence du cortex visuel sur l'activitéévoquée dans les voies optiques sous-corticales
1966; Elsevier BV; Volume: 20; Issue: 5 Linguagem: Francês
10.1016/0013-4694(66)90104-0
ISSN1872-6380
Autores Tópico(s)Photoreceptor and optogenetics research
Resumo1. La destruction ou le refroidissement des aires visuelles 17 et 18 du cortex cérébral, chez le chat anesthésié au chloralose, entraîne deux conséquences: d'abord une augmentation de l'intensité de stimulation électrique de la bandelette optique nécessaire pour obtenir la composante lente tardive des potentiels évoqués dans le corps genouillé latéral du chat adapté à l'obscurité. Ensuite, la difficulté et parfois l'impossibilité de faire augmenter, sous l'effet de la lumière continue, l'amplitude de ces potentiels tardifs alors que cette augmentation se révélait constante avant la mise hors d'action du cortex cérébral. Par contre, les potentiels précoces rl et r2 évoqués dans le corps genouillé latéral ne sont pas influencés par la destruction ou par le refroidissement du cortex. On obtient, pour les potentiels d'origine visuelle évoqués dans le cervelet ainsi que dans d'autres structures souscorticales telles que le centre médian, les noyaux réticulaires du mésencéphale et les tubercules quadrijumeaux, les mêmes résultats que pour les composantes tardives des potentiels évoqués genouillés. 2. L'application sur l'aire visuelle de KCl (3 M) donne les mêmes résultats que la destruction du cortex. 3. L'application sur l'aire visuelle de strychnine (0.5%) donne l'effet inverse de la destruction corticale, et ceci corrobore l'hypothèse d'une influence corticifuge facilitatrice, pouvant être supprimée par la destruction corticale. 4. L'influence du cortex est spécifique pour les potentiels évoqués d'origine visuelle, car les potentiels d'origine somatique ou auditive évoqués dans les structures à convergence telles que le cervelet ou le centre médian ne sont pas affectés par la destruction de l'aire visuelle. 5. L'ablation du cortex ou l'application sur ce dernier d'un produit pharmacologique n'est efficace que si elle s'effectue du même côté que la bandelette optique stimulée, l'ablation du cortex visuel contralatéral se révélant pratiquement inefficace. 1. Destruction or cooling of the visual cortical areas 17 and 18 of the cat, anaesthetized by chloralose, entails the following phenomena: First, in the dark-adapted cat, the threshold of the late long-lasting components of the evoked responses of the lateral geniculate body upon optic tract stimulation increases. Secondly, continuous retinal illumination does not result, or but to a small extent, in an increase of the amplitude of these late potentials. The potentials evoked by optic tract stimulation at the level of the cerebellum, the centrum medianum, the reticular nuclei of the mesencephalon and the superior colliculus display identical changes. On the contrary, the early evoked geniculate potentials rl and r2 are not influenced by destruction or cooling of the visual cortex. 2. Results identical to those obtained by destruction of visual cortex are obtained after application of KCl (3 M) to the visual cortex. 3. Opposite results are obtained by application of strychnine 0.5% to the visual cortex; this supports the hypothesis of the existence of facilitatory corticofugal infleunces, which might be suppressed by destruction of the visual cortex. 4. Corticofugal influences are specific for the responses evoked in the visual pathways, since responses of somatic or auditory origin recorded in convergent structures, such as cerebellum or centrum medianum, are not modified by destruction of visual areas. 5. The effects of destruction of the visual cortex or application to it of drugs are only seen when these are performed on the side of the stimulated optic tract.
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