Artigo Revisado por pares

FACTEURS ÉCOLOGIQUES ET ASSIMILATION LINGUISTIQUE DES CANADIENS FRANÇAIS HORS DU QUÉBEC: ESSAI MÉTHODOLOGIQUE

1974; Wiley; Volume: 18; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.1111/j.1541-0064.1974.tb00208.x

ISSN

1541-0064

Autores

Paul Y. Villeneuve, Christian M. Dufournaud,

Tópico(s)

French Language Learning Methods

Resumo

Canadian Geographies / Géographies canadiennesVolume 18, Issue 4 p. 330-351 FACTEURS ÉCOLOGIQUES ET ASSIMILATION LINGUISTIQUE DES CANADIENS FRANÇAIS HORS DU QUÉBEC: ESSAI MÉTHODOLOGIQUE1 PAUL Y. VILLENEUVE, PAUL Y. VILLENEUVE Université LavalSearch for more papers by this authorCHRISTIAN DUFOURNAUD, CHRISTIAN DUFOURNAUD University of TorontoSearch for more papers by this author PAUL Y. VILLENEUVE, PAUL Y. VILLENEUVE Université LavalSearch for more papers by this authorCHRISTIAN DUFOURNAUD, CHRISTIAN DUFOURNAUD University of TorontoSearch for more papers by this author First published: December 1974 https://doi.org/10.1111/j.1541-0064.1974.tb00208.xCitations: 2 1 Ce texte est une version remaniée d'une communication présentée le 30 mai 1973, lors du congrès annuel de l'Association Canadienne des Géographes, à l'université Lakehead (Ontario). Les auteurs expriment leurs remerciements à Rodolphe De Koninck et Dean Louder pour ies commentaires apportés pendant la recherche, celie-ci ayant été rendue possible grâce à une subvention du Conseil des Arts du Canada. AboutPDF ToolsRequest permissionExport citationAdd to favoritesTrack citation ShareShare Give accessShare full text accessShare full-text accessPlease review our Terms and Conditions of Use and check box below to share full-text version of article.I have read and accept the Wiley Online Library Terms and Conditions of UseShareable LinkUse the link below to share a full-text version of this article with your friends and colleagues. Learn more.Copy URL NOTES AND REFERENCES 1 Ce texte est une version remaniée d‘une communication présentée le 30 mai 1973, lors du congrès annuel de l’Association Canadienne des Géographes, à l'université Lakehead (Ontario). Les auteurs expriment leurs remerciements à Rodolphe De Koninck et Dean Louder pour ies commentaires apportés pendant la recherche, celie-ci ayant été rendue possible grâce à une subvention du Conseil des Arts du Canada. 2 Stanley Lieberson, Language and Ethnic Relations in Canada ( New York : John Wiley and Sons, Inc., 1970). 3 Ibid., p. 98. 4 Ces variables sont définies plus bas dans le texte. 5 Dans le recensement canadien, l‘origine ethnique est fondée sur l’origine nationale de l‘individu si celuici est un immigrant; si l’individu est ne au Canada, son origine ethnique est déterminee par l‘origine nationale de son ancêtre paternel à l’arrivée de celui-ci en Amérique du Nord. Lieberson (Language and Ethnic Relations in Canada, pp. 17–20), discute la valeur des données du recensement canadien portant sur les langues et les ethnies. En général, les questions du recensement se rapportant à ces variables présentent une erreur de variance supérieure aux questions sur l‘âge, le sexe ou l’état matrimonial. Toutefois, Lieberson soutient que si l'on peut supposer une relation linéaire entre les données du recensement et les données réelles, les conclusions basées sur les analyses des données du recensement sont justifiées. 6 Roberto Bachi, « Statistical Analysis of Geographical Series »,;, dans B. J. L. Berry et D. F. Marble (dir.), Spatial Analysis, a Reader in Statistical Geography (Englewood Cliffs, NJ: Prentice-Hall, 1968), pp. 101-9. Nous avons préféré la méthode des distances-types à celle de l‘indice de centralisation en raison de la plus grande subjectivité de ce dernier dans la construction des cercles concentriques qui servent à son calcul. Le calcul de l’indice de centralisation est décrit dans: Stanley Lieberson, Ethnic Patterns in American Cities ( New York : The Free Press of Glencoe, 1963, pp. 40– 1. 7 Les coordonnées de l'intersection principale du centre-ville remplacent tout simplement les coordonnées du centre de gravité des groupes dans la formule de la distance-type. 8 Pour une revue et une discussion détaillée de l'indice de ségrégation, voir: O. D. Duncan et B. Duncan, « A Methodological Analysis of Segregation Indexes »,;, Amer. Sociol. Rev., 20 (April 1955), 210-17, et K. E. Taeuber et A. F. Taeuber, Negroes in Cities (New York: Atheneum, 1969), pp. 195–245. 9 Certains avantages comparatifs de l‘indice de ségrégation et du coefficient de corrélation sont discutés dans: J. M. Beshers, E. O. Laumann et B. S. Bradshaw, « Ethnic Congregation - Segregation, Assimilation, and Stratification »,;, Social Forces, 42/4 (1964), 482-9. Sommairement, l’indice de ségrégation est plus facile à calculer, mais, contrairement au coefficient de corrélation, il ne permet pas de distinguer entre des situations très différentes, non plus qu‘il ne permet d’évaluer le caractère positif, négatif, ou neutre de l'association spatiale entre deux groupes ethniques. 10 Afin de minimiser les chances d‘erreurs dues aux procédures de calcul employées au niveau intraurbain, il est de plus possible, au niveau interurbain de l’analyse, de reporter sur échelle ordinale les variables mesurées sur échelle intervalle. Cette transformation fut effectuée dans la présente étude. 11 L. Goodman « Some Alternatives to Ecological Correlation »,;, Amer. J. Sociol., 64 (1959), 610-25, reproduit dans B. J. L. Berry et D. F. Marble, Spatial Analysis, 447-60; O. D. Duncan, R. P. Cuzzort, et B. Duncan, Statistical Geography: Problems in Analyzing Areal Data (New York: The Free Press, 1961), pp. 68–80; R. Boudon, L'analyse mathematique des fails sociaux (Paris: Librairie Plon, 2“ed., 1970), pp. 178-91. 12 W. S. Robinson « Ecological Correlations and the Behavior of Individuals »,;, Amer. Sociol. Rev., 15 (1950), 351– 7. 13 Voir Boudon, L‘analyse mathématique, pp. 155-64, pour une discussion des conditions à satisfaire en ce qui concerne le problème plus global des implications théoriques et conceptuelles de l’analyse écologique de propriétés collectives par rapport à l'analyse de propriétés individuelles. 14 Duncan Cuzzort et Duncan, Statistical Geography, p. 72. 15 Boudon L'analyse mathématique, p. 181. 16 C. Dufournaud P. Y. Villeneuve « The Effect of Contiguity in Ethnolinguistic Regression Models »,;, dans R. O. Riess (dir.), Proc. New England-St. Lawrence Valley Geog. Soc, 2 (1972), 69– 75. 17 De plus amples détails, concernant la méthode d‘estimation et l’évaluation des résultats, sont contenus dans C. Dufournaud, « Les aspects écologiques de l‘assimilation des Can-diens français à l’extérieur du Québec »,;, thèse de maîtrise, Département de Géographie, Université Laval, 1973, pp. 27–40. 18 E. Casetti « Generating Models by the Expansion Method: Applications to Geographic Research »,;, Geog. Anal., 4/1 (1972), 81– 91. 19 R. J. Rummel, Applied Factor Analysis ( Evanston : Northwestern Univ. Press, 1970), pp. 384-5. 20 Un exposé détaillé de la méthode est contenu dans H. M. Blalock Jr., Causal Inferences in Nonexperimental Research (Chapel Hill: Univ. North Carolina Press, 1964). 21 L'analyse des cheminements, ainsi que les différences et les similitudes qui la relient à la méthode Simon-Blalock, est présentée dans H. M. Blalock Jr., (dir.), Causal Models in the Social Sciences (Chicago: Aldine-Atherton, 1971), pp. 73–152. 22 Ibid., p. 73. 23 La méthode d'évaluation sera présentée à la section suivante. 24 L. L. McQuitty « Elementary Linkage Analysis for the Isolation of Orthogonal and Oblique Types and Typal Relevancies »,;, Educational and Psychological Measurement, 17 (1957), 207– 29.Nous traduisons, à la suite de J.-B. Racine, « elementary linkage analysis »,; par « analyse des chainons dissociation statistique maximale »,;: J.-B. Racine, « Modèles graphiques et mathématiques en géographie humaine »,;, Rev. Géog. Montreal, 26/1 (1972), 20-2. 25 T. P. Wilson « Critique of Ordinal Variables »,;, dans H. M. Blalock, Causal Models in the Social Sciences, p. 417. 26 H. M. Blalock Jr., Social Statistics ( New York : McGraw-Hill, 1960), p. 336. 27 En transposant dans le jargon de l'analyse factorielle, nous dirions que McQuitty precede à des analyses de « mode Q »,; plutôt que de « mode R »,;. 28 Cette modification a déjàété discutée, et justifiée, par Racine, « Modèles graphiques et mathématiques en géographie humaine »,;, p. 22, qui souligne très justement que la méthode modifiée donne des résultats très apparentés à ceux de l'analyse factorielle. Nous verrons que cette observation de Racine se vérifie très bien dans le cas empirique étudié ici. 29 Notons qu‘il est souvent fait mention de la nécessité de recourir, pour l’analyse factorielle, à un nombre d‘observations au moins aussi élevé que le nombre de variables. En réalité, cette restriction ne s’applique qu‘à la méthode particulière de l’analyse-image (image analysis) qui fait appel à l‘inverse de la matrice des corrélations. Dans l’analyse en composantes principales et en facteurs communs, le nombre de variables peut excéder le nombre de cas. Le point important est que le nombre de facteurs qu‘il est possible d’extraire égale le rang de la matrice des donnees, celui-ci étant égal ou inférieur au plus petit des deux chiffres suivants: le nombre de variables ou le nombre d'observations. Voir Rummel, Applied Factor A nalysis, pp. 219-20, à ce sujet. 30 Boudon, L'analyse mathématique, pp. 416-17. 31 E. G. Moore « The Structure of Intra-urban Movement Rates: An Ecological Model »,;, Urban Studies, 6/1 (1969), 17– 33. 32 Ibid., pp. 29–30. 33 Huit variables seiilement ont été retenues, certaines ayant été jugées trop périphériques par rapport à l'ensemble: POPTOT, ΔPOPTOT et Δ4000 dans le premier modèle, et POPTOT, ΔPOPTOT et AOEF dans le deuxième. 34 Blalock, Causal Inferences in Nonexperimental Research, pp. 3–27. 35 II est intéressant, et même réconfortant, pour un géographe qu‘une variable centrale à sa discipline puisse jouir de cette qualité d’antériorité dans deux chaînes causales construites à des échelles différentes: au niveau intraurbain chez Moore, « The Structure of Intra-urban Movement Rates »,;, et au niveau interurbain ici. 36 Voir la bibliographie du livre de Lieberson, Language and Ethnic Relations in Canada.. 37 O. D. Duncan S. Lieberson, « Ethnic Segregation and Assimilation »,;, Amer. J. Sociol., 64 (Janvier 1959), 364-74. II faut noter ici que la nature transversale de nos donnees ne per-met pas de capter l‘effet, dans le temps, de l’intégration sur l‘assimilation. II est fort probable que cet effet longitudinal est positif, et que sa magnitude dépend du contexte écologique, variable d’une ville à l‘autre. On peut également faire l’hypothèse que, dans le temps, la décentralisation (DISP) a un effet positif sur l'intégration linguistique. 38 Blalock, Causal Inferences in Non-experimental Research et Causal Models in the Social Sciences.. 39 Cet emploi est fondé sur l‘analyse du système récursif d’équations de régression qui représente la structure causale. Comme nos corrélations sont non-paramétriques et que nous n‘avons done pas construit les équations de régression sous-jacentes, notre exemple n’est valable qu‘à titre exploratoire et suggestif. Wilson, « Critique of Ordinal Variables »,;, discute les difficultés inhérentes à l’emploi de variables ordinales dans des modèles de causalité. La difficulté fondamentale découle du fait qu‘une échelle ordinale nécessite la comparaison entre des paires d’observations, tandis que la construction d'un modèle causal fait appel à des processus conceptualisés au niveau de chaque observation. 40 Blalock, Causal Inferences in Nonexperimental Research, p. 70. 41 Des auteurs tels que Boudon, L'analyse mathématique, pp. 21–30, et Blalock, Causal Inferences in Nonexperimental Research, pp. 3–26, offrent des traitements clairs de cette notion et des problemes relatifs a son emploi en sciences humaines. 42 Boudon, L'analyse mathematique, p. 15. Citing Literature Volume18, Issue4December 1974Pages 330-351 ReferencesRelatedInformation

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