Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Aristote ou le vampire du théâtre occidental1

2008; Issue: 8 Linguagem: Francês

10.4000/anabases.219

ISSN

2256-9421

Autores

Malika Bastin‐Hammou, Arnaud Macé,

Tópico(s)

Historical and Literary Studies

Resumo

LA PARUTION DE L'OUVRAGE DE FLORENCE DUPONT, Aristote ou le vampire du théâtre occidental, a suscité de nombreuses réactions, parfois enthousiastes, parfois plus critiques.Mais ces réactions ont été le fait de spécialistes d'histoire du théâtre ou de la littérature, pas, à notre connaissance, d'antiquisants.Nous avons donc souhaité lui poser quelques questions relatives à Aristote et au théâtre grec antique, ce qu'elle a aussitôt accepté.L'entretien a eu lieu à Paris, en janvier 2008. Malika Bastin-HammouNous aimerions savoir ce qui vous a amenée à écrire ce livre : vous vous êtes d'abord intéressée au théâtre latin, puis au théâtre grec, maintenant au théâtre occidental.Quel a été le déclencheur ? Florence DupontLe déclencheur est vraiment ce que je dis en introduction : je me suis interrogée sur le refus de jouer la comédie romaine aujourd'hui -la tragédie à la rigueur -y compris quand le spectacle a du succès, puisque Brigitte Jacques a eu un succès fou avec l'Aululaire, ensuite le Pseudolus.Or ces succès n'ont pas engagé les directeurs de théâtre à accueillir de nouvelles pièces de Plaute.Il y a une résistance, que j'essaie de comprendre.Donc j'ai mis en relation le travail de certains chercheurs sur la comédie romaine -notamment celui de Pierre Letessier en France, et la façon qu'ont les metteurs en scène d'aborder les textes.Il y avait deux points qui achoppaient : le fait que la comédie romaine, le théâtre latin, soit un théâtre rituel, ce que personne n'avait jamais pris en compte précédemment ; et le fait que tous les textes de théâtre sont lus de façon narrative.Il fallait donc aller chercher aussi loin qu'il était nécessaire pour comprendre les raisons de cette situation.

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