Artigo Revisado por pares

Chiefs, subchiefs and local control: negotiations over land, struggles over meaning

1992; Cambridge University Press; Volume: 62; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.2307/1159749

ISSN

1750-0184

Autores

Mitzi Goheen,

Tópico(s)

African Studies and Ethnography

Resumo

Abstract Control over and access to land in Nso, Cameroon, has always depended on social identity. Control over land is a central symbol of leadership, both historically and today. Since the mid-1970s the Cameroonian state has instituted land ordinances and stressed privatisation and land titling, while Nso ideology has continued to emphasise access to land as a right of Nso citizenship. The contradictions set up by these two differing views are exacerbated by disputes between the Fon Nso and his sub-chiefs, in this case the Fon Nseh, over the right to control access to land. This prerogative, represented by the licence to collect taxes for the people farming on the land, is further complicated by the relationship of the two rulers and their constituents to the national state. Each Fon reinvents tradition by reinterpreting a series of historical events to buttress his claim, the Fon Nso stressing rights in people and the Fon Nseh stressing rights in territory by virtue of his ritual obligation to the ancestors residing there. This article examines the complex relationships and the distribution of power among these traditional rulers, the new elites and the national state. Résumé Le contrôle et l'accession à la terre à Nso, au Cameroun, a toujours dépendu de l'identité sociale. Le controle de la terre symbolise l'idée de chef, à la fois dans le passé et encore de nos jours. Depuis le milieu des années 1970, l'état camerounais a établi des arrêtes fonciers et renforce la privatisation et le droit foncier, alors que l'idéologie Nso a continué à accentuer l'accession à la terre comme un droit de citoyenneté Nso. Les contradictions produites par ces deux points de vues différents sont encore plus exacerbées par les désaccords entre le Fon Nso et ses sous-chefs, dans ce cas le Fon Nseh, sur le droit de controler l'accession à la terre. Ce privilege, representé par le droit de percevoir les impôts payables par les fermiers travaillant sur la terre, se complique encore davantage quant au rapport des deux chefs et de leurs partisans à l'état moderne. Chaque Fon réinvente la tradition en dormant une nouvelle interpretation à certains événement historiques pour étayer sa revendication: le Fon Nso met en valeur les droits du point de vue des gens, alors que le Fon Nseh renforce les droits dans la perspective du territoire en vertue de l'engagement rituel qu'il porte envers les ancêtres qui y résident. Cet article analyse les rélations complexes et la repartition du pouvoir parmi ces chefs traditionnels, les nouvelles élites et l'état moderne.

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