Le poids du rural dans les établissements secondaires de l'Académie de Montpellier, de 1850 à 1939
1997; Issue: 12-13 Linguagem: Francês
10.4000/trema.1860
ISSN2107-0997
Autores Tópico(s)History of Education in Spain
ResumoLe poids du rural dans les établissements secondaires de l'Académie de Montpellier, de 1850 à 1939 Louis SecondyQue l'enseignement secondaire ait été dans le passé un phénomène urbain, concernant surtout les enfants de la bourgeoisie est une idée fort répandue et l'on a du mal à croire que les ruraux, parfois mal argentés, puissent y tenir une place, non négligeable.En fait notre exposé tend à démonter le contraire : on en trouve partout, dans toutes les écoles secondaires du temps.Simplement, il y a maisons secondaires et maisons secondaires et rural et rural. Le secondaire en robe des villes et en robe des champsSur les 35 établissements secondaires : 17 publics de garçons, (4 lycées et 13 collèges), 9 petits séminaires et 9 principaux établissements libres que compte, en gros, l'Académie de Montpellier, entre 1850 et 1939, une forte majorité d'entre eux est implantée dans des villes moyennes ou petites pour l'époque, qui rayonnent sur une campagne plus ou moins vaste, attirant cette clientèle par leurs commerces, leurs foires, leurs marchés, leur gare, leurs administrations et quelquefois leurs industries (Castelnaudary, Lodève, Bédarieux par ex.).De ce fait, une proportion notable des élèves des écoles secondaires qu'on y trouve, provient de cette aire rurale extérieure, tout comme aussi des quartiers encore ruraux de ces villes elles-mêmes.Songeons aux jardiniers de Boutonnet vers 1850 et aux propriétaires des nombreux mas du Montpelliérais.Les écoles secondaires qui ont un caractère plus urbain se recrutent, parfois même fortement, dans les campagnes plus ou moins rapprochées.Les inspecteurs font
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