On the Way to a Better Future: Belgium as Transit Country for Trafficking and Smuggling of Unaccompanied Minors1
2005; Wiley; Volume: 43; Issue: 4 Linguagem: Espanhol
10.1111/j.1468-2435.2005.00332.x
ISSN1468-2435
Autores Tópico(s)Migration, Refugees, and Integration
ResumoDuring the last decade, irregular border crossings emerged as a new element in international migratory flows, with smuggling and trafficking networks being an essential part. Many people are compelled to use these networks to realize their dream of a better living, and for many this "promised land" is the United Kingdom (UK). Belgium has important sea connections with the UK, and is, therefore, an important migration transit zone, although many migrants are intercepted on Belgian territory during their tempt to reach the UK. Some are unaccompanied or separated children and adolescents, minors travelling without parent(s) or a legal caregiver. This study aims to gain insight about this population of unaccompanied minors travelling to the UK. We use the situation in Zeebrugge, one of Belgium's main ports, as a case study. We analysed 1,093 data files of unaccompanied minors intercepted in Zeebrugge, and carried out participatory observation at the shipping police station. The intercepted unaccompanied minors are mainly male, between 15 and 18 years of age, and from an Asian or Eastern European country. Of the 899 unique persons found in the data files, 113 were intercepted several times. After the interception, the Aliens Office gives the majority (82.9%) an identity document without a requirement to leave Belgium, while 15.3 per cent must leave Belgium immediately or within five days. In 82.9 per cent of the cases, a child protection officer is contacted to make a decision about the situation. In 67.2 per cent of these cases, no child protection measure is taken, and the minor may leave the police station; in 32 per cent of the cases, the minor is transferred to a centre, mostly crisis reception. Almost all unaccompanied minors are convinced they want to reach the UK to create a better livelihood, join a family member, or escape a difficult political situation. Nevertheless, most travel in difficult circumstances; are scared; and lack essential information about life in the UK, their possibilities in Belgium, what will happen if they are transferred to a centre, and so forth. Most minors also do not want to be transferred to a centre, and many — although not all — disappear again from the centres. This study has several implications concerning the kind of decisions taken by the legal authorities, the necessary physical and psycho-social care and the availability of an interpreter and social worker during the interception, the number of reception places and the care in these centres, and the tasks of the legal guardian. Finally, some limitations of the study are mentioned. VERS UN AVENIR MEILLEUR : LA BELGIQUE COMME PAYS DE TRANSIT POUR LA TRAITE ET L'INTRODUCTION CLANDESTINE DE MINEURS NON ACCOMPAGNÉS Au cours de la dernière décennie, le franchissement irrégulier des frontières est apparu comme un nouvel élément des flux migratoires internationaux, dont les réseaux de traite et d'introduction clandestine sont un aspect essentiel. Beaucoup de gens sont forcés d'utiliser ces réseaux pour réaliser leur rêve d'une vie meilleure et pour beaucoup, cette « terre promise », c'est le Royaume-Uni. La Belgique ayant d'importantes liaisons maritimes avec le Royaume-Uni con-stitue de ce fait une importante zone de transit pour les migrations, bien que de nombreux migrants soient interceptés sur le territoire belge alors qu'ils tentent d'atteindre le Royaume-Uni. Certains d'entre eux sont des enfants et des adoles-cents non accompagnés, séparés, des mineurs qui voyagent sans parent(s), sans personne qui en ait la garde juridique. Cette étude vise à mieux connaître cette population de mineurs non accompagnés voyageant en direction du Royaume-Uni. Nous prenons comme cas concret la situation à Zeebrugge, l'un des principaux ports belges. Nous avons analysé 1 093 fichiers de données concernant des mineurs non accompagnés interceptés à Zeebrugge, et nous sommes livrés à une observation participative au poste de police du port. Les mineurs non accompagnés inter-ceptés sont pour la plupart des garçons âgés de quinze à dix-huit ans originaires d'un pays d'Asie ou d'Europe orientale. Sur les 899 personnes trouvées dans les fichiers, 113 ont été interceptées plusieurs fois. Après l'interception, les Ser-vices de l'immigration donnent à la majorité de ces garçons un document d'identité sans obligation de quitter la Belgique, alors que 15,3 pour cent d'entre eux doivent quitter le pays, soit immédiatement soit dans les cinq jours. Dans 82,9 pour cent des cas, un agent de protection de l'enfance est contacté pour prendre une décision quant à la situation. Dans 67,2 pour cent de ces cas, aucune mesure de protection de l'enfant n'est prise et le mineur peut quitter le poste de police. Dans 32 pour cent des cas, le mineur est transféré dans un centre, un lieu d'accueil pour les situations de crise. Presque tous les mineurs non accompagnés sont convaincus de vouloir se rendre au Royaume-Uni pour y gagner leur vie, retrouver un membre de leur famille ou échapper à une situation politique difficile. Pourtant, la plupart de ces mineurs voyagent dans des circonstances difficiles. Ils ont peur. Ils n'ont pas les informations essentielles sur la vie au Royaume-Uni, sur les possibilités qui existent pour eux en Belgique, sur ce qui se passera s'ils sont transférés dans un centre. Beaucoup – mais pas tous – disparaissent de ces centres. Cette étude a diverses implications concernant le genre de décisions que pren-nent les autorités juridiques, les nécessaires soins physiques et psychosociaux pendant l'interception ainsi que la présence d'un interprète et d'un travailleur social, le nombre de places et les soins dans les centres d'accueil, les tâches de la personne qui a la responsabilité légale du mineur. Enfin, certaines limites de cette étude sont évoquées. CON MIRAS A UN MEJOR FUTURO: BÉLGICA COMO PAÍS DE TRÁNSITO DE LA TRATA Y EL TRÁFICO DE MENORES NO ACOMPAÑADOS Durante la última década, los cruces fronterizos irregulares se han convertido en un nuevo elemento de las corrientes migratorias internacionales, siendo un componente esencial de ellas las redes de tráfico y trata de personas. Son muchas las personas que se ven obligadas a recurrir a estas redes para hacer realidad su sueño de una vida mejor y para muchos "la tierra prometida" es el Reino Unido. Bélgica tiene importantes conexiones marítimas con el Reino Unido y, por consi-guiente, es una zona de tránsito de la migración sumamente importante, aunque muchos migrantes son interceptados en territorio belga en su intento por llegar al Reino Unido. Entre las personas interceptadas se encuentran niños y adoles-centes, menores de edad que viajan solos, sin sus padres o tutor legal. Este estudio tiene por objeto comprender cómo esta población de menores no acom-pañados viaja al Reino Unido. Con ese fin, se recurre a un estudio por casos examinando la situación en Zeebrugge, uno de los principales puertos de Bélgica. Se han analizado 1.093 expedientes de menores no acompañados, interceptados en Zeebrugge, y se ha realizado una observación participativa en la estación de policía naval. Los menores no acompañados interceptados eran principalmente varones, entre 15 y 18 años de edad, provenientes de Asia y Europa oriental. De las 899 personas no acompañadas encontradas en los expedientes, 113 habían sido interceptadas varias veces. Tras la intercepción, el Servicio de Inmigración otorga a la mayoría un documento de identidad (82,9 por ciento) sin obligarles a abandonar Bélgica, mientras que el 15,3 por ciento debe salir inmediatamente de Bélgica, o bien en un plazo máximo de cinco días. En el 82,9 por ciento de los casos, se establece contacto con un oficial de la protección de la infancia para que decida en cuanto a la situación del menor. En el 67,2 por ciento de estos casos, no se adopta ninguna medida de protección del menor y éste puede abandonar la estación de policía; y en el 32 por ciento de los casos, se transfiere al menor a un centro de recepción que se ocupa de casos críticos. Prácticamente todos los menores no acompañados tienen la certeza de que llegarán al Reino Unido para tener una mejor vida, reunirse con un familiar, o escapar de la difícil situación política. No obstante, la mayoría viaja en condiciones difí-ciles, tiene miedo y carece de información esencial sobre la vida en el Reino Unido, sobre sus posibilidades en Bélgica, y sobre lo que ocurrirá si son trans-feridos a un centro, etc. La mayoría de estos menores no quiere ser transferida a un centro y muchos, aunque no todos, se escapan de los mismos. Este estudio repercutirá, sin lugar a dudas, en las decisiones que adoptan las autoridades jurídicas, en la atención física y sicosocial necesarias, en la disponi-bilidad de un intérprete o trabajador social durante la intercepción, así como en el número de plazas de acogida y de atención en estos centros, y en las tareas que incumben a todo tutor legal. Finalmente, se enumeran algunas de las limitaciones de este estudio.
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