Contribution à l’histoire postglaciaire de la végétation au nord-est de la Jamésie, Nouveau-Québec
2011; Presses de l'Université de Montréal; Volume: 33; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.7202/1000324ar
ISSN1492-143X
Autores Tópico(s)Fire effects on ecosystems
ResumoCinq diagrammes polliniques de sédiments lacustres ont été établis le long du 76° de longitude Ouest, entre le 53° et le 55° de latitude Nord, à l’est des basses terres de la baie de James. Le début de la sédimentation organique a été daté de 6500 ans avant l’actuel, à l’aide du radiocarbone. La colonisation végétale postglaciaire a débuté par une période de quasi désert, rapidement conquis par la tremblaie-parc qui fut par la suite remplacée par la pessière ouverte où l’aulne crispé et le bouleau glanduleux étaient abondants. Vers 2700 BP, la couverture arborée s’est ouverte encore plus, et cette tendance a persisté jusqu’à nos jours. Durant cette dernière période, le pin gris a pris de l’importance dans la végétation, sans toutefois atteindre la partie nord du territoire. Les résultats mettent en lumière un gradient latitudinal d’ouverture du couvert arboré, gradient qui est décelable à toutes les époques du passé. Le maximum de densité forestière couvrirait la période entre 6000 et 2700 BP. Cette étude montre des variations entre les diagrammes polliniques de sites voisins, ce qui autorise des considérations méthodologiques au sujet de l’analyse pollinique. Les résultats éclairent en outre le mode de colonisation postglaciaire des terres fraîchement libérées des glaces ou délaissées par la mer de Tyrrell. Ils montrent enfin l’inertie de la végétation subarctique, prise dans son ensemble, devant les variations climatiques mineures.
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