Artigo Revisado por pares

À 11 ans le joueur de tennis est-il indifférent au stress de la compétition?

1997; Elsevier BV; Volume: 4; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1016/s0929-693x(97)87236-3

ISSN

1769-664X

Autores

D Pantelidis, A. Chamoux, M.A. Fargeas, A Robert, G. Lac,

Tópico(s)

Sports injuries and prevention

Resumo

Chez l'adulte, la compétition génère un niveau de ⪡stress⪢ relativement important qui peut être objectivé au moyen de questionnaires psychologiques et également à travers la réponse corticosurrénalienne. L'objet de notre étude est d'estimer quelle peut être la charge de stress chez de jeunes joueur de tennis en situation de compétition par rapport à celle observée d'upe séance d'entraînment. Population et méthodes. — La Population se compose des 16 meilleurs jeunes joueurs de tennis d'Auvergne âgés de 10.9 ± 1.7 ans. Le degré d'anxiété a été mesuré à l'aide du questionnaire SCAT de Martens et de la réponse du cortisol salivaire, d'une part lors d'une séance d'entrainement individuel dirigée par les conseillers techniques de la ligue de tennis d'Auvergnne et, d'autre part, au cours des trois tours du championnat de tennis d'Auvergne (trois prélèvements ont été réalisés à chaque fois: an repos, avant et après épreuve). Résultats. — Concernant le degré d'anxiété, aucune différence significative n'apparait entre la compétition et la séance d'entrainement. Les taux de cortisol salivaires n'évoluent pas au cours de la séance d'entraînement: lors de la compétition, des augmentations modérées (inférieures à 50%) mais significatives (p < 0.05) sont notées pour les deux premiers tours entre les valeurs de repos et celles après compétition. Aucune variation n'est notée au troisième tour. Conclusion. — Meme si la compétition est une source de stress (notamment plus élevée qu'au cours d'une séance d'entrainement), on ne retrouve pas dans notte étude chez l'enfant les valeurs très élevées observées chez les adultes avec les indices que nous avons utilisés. Background. — In adults, competition generates a relatively important level of stress. This could be revealed by psychological questionnaires and adrenocortical responses. This study was aimed to evaluate the load of stress in young tennis players in situations of competition compared to that observed during a training session. Population and methods. — The 16 best young tennis players of the Auvergne area (mean age: 10.9 ± 1.7 years) entered the study. The degree of anxiety was measured with the aid if the Martens' SCAT questionnaire and the result of salivary cortisol testing during a training session, and after each of the three competition rounds of the Auvergne championship (three samples were collected at each time: at rest, before and after exercise). Results. — Regarding the degree of anxiety, no significant difference was found between the competition and the training session. Corticol levels did not change during the training session: during the competition, same moderate increase (less than 50%, P < 0.05) was noted for the first two rounds between rest and post-competition values. No difference was found at the third round. Conclusion. — The right levels of stress des cribed in adults are not found in young tennis players.

Referência(s)
Altmetric
PlumX