Application of the multiple sleep latency test in disorders of excessive sleepiness
1982; Elsevier BV; Volume: 53; Issue: 4 Linguagem: Francês
10.1016/0013-4694(82)90009-8
ISSN1872-6380
AutoresCharles F. Reynolds, Patricia A. Coble, David J. Kupfer, Barry Holzer,
Tópico(s)Sleep and Work-Related Fatigue
ResumoMultiple sleep latency tests were performed in 42 drug-free outpatients with excessive sleepiness: 12 narcoleptics, 9 sleep apneics, 7 primary depressives, and 14 patients with miscellaneous disorders. Among-group comparisons were made by one-way ANOVA for each nap (time-of-day effect) and using four-nap means of EEG sleep variables. Four-nap means were significantly different among groups for percent awake, percent time spent asleep, stage 1 latency, and REM latency. Of 22 significant pairwise comparisons (P < 0.05, LSD test), 77.3% occurred at 12.00 and 14.00. Depressives showed lower sleep percentage (more arousal) and fell asleep later than narcoleptics or apneics. Patients with miscellaneous disorders occupied a middle position. Sleep percentage was gradually reduced during the day in depressives but remained high or rose further in apneics, narcoleptics, and miscellaneous patients. Naps were SOREMP-positive (sleep onset REM) 60.4% of the time in narcoleptics, 25.0% in apneics, 3.5% in depressives, and 5.4% in miscellaneous patients. SOREMP distribution across naps (10.00, 12.00, 14.00 and 16.00) was 19%, 31%, 19% and 31%, respectively. REM latency was significantly shorter in narcolepsy than in apnea. If summary, results show a continuum of excessive daytime sleepiness (EDS), demonstrating MSLT application in the differential diagnosis of EDS and significant diurnal variation in sleep measures. Les tests multiples de latence de sommeil ont été effectués chez 42 malades hypersomniaques non traités: 12 narcoleptiques, 9 malades présentant des apnées de sommeil, 7 malades avec dépression primaire, et 14 malades avec troubles divers. Les comparaisons entre groupes ont été faites par système ANOVA uni-directionnel sur les variables EEG de sommeil de chaque sieste (effets du moment du jour) et des moyennes de 4 siestes. Les moyennes de 4 siestes diffèrent de façon significative d'un groupe à l'autre en ce qui concerne le pourcentage de temps de veille, de temps de sommeil, la latence du stade 1, et la latence du sommeil paradoxal. Sur 22 comparaisons couplées significatives (P < 0,05, test LSD), 77,3% surviennent à 12,00 et 14,00. Les malades déprimés montrent un pourcentage de sommeil moindre (plus de temps d'éveil) et s'endorment plus tard que les narcoleptiques ou les malades avec apnées. Les malades présentant des troubles divers occupent une position intermédiaire. Le pourcentage de sommeil se réduit progressivement pendant le jour chez les malades déprimés mais reste élevé ou s'élève encore chez les malades avec apnées, les narcoleptiques et les malades avec troubles divers. Les siestes se caractérisent par un endormissement en sommeil paradoxal dans 60,4% des cas chez les narcoleptiques, 25,0% chez les malades avec apnées, 3,5% chez les malades déprimés et 5,4% chez les malades avec troubles divers. La distribution des endormissements en sommeil paradoxal des diverses siestes (10,00, 12,00, 14,00 et 16,00) est 19%, 31%, 19% et 31%, respectivement. La latence du sommeil paradoxal est significativement plus courte en cas de narcolepsie qu'en cas d'apnée. En résumé, les résultats montrent un continuum de sommeil diurne excessif, montrant l'adéquation du test multiple de latence de sommeil au diagnostic différentiel des hypersomnies et la variation significative des mesures de sommeil diurne.
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