Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Body plumage in Archaeopteryx: a review, and new evidence from the Berlin specimen

2004; Elsevier BV; Volume: 3; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.1016/j.crpv.2003.12.001

ISSN

1777-571X

Autores

Per Christiansen, Niels Bonde,

Tópico(s)

Animal Behavior and Reproduction

Resumo

The feathers of Archaeopteryx have been known for over 140 years, are the most important reason for its fame and avian status. Previous analyses have almost unanimously focused on the remiges and rectrices. Faint remains of what appears to be body contour feathers are, however, present in the Berlin specimen along the back, around the legs, and possibly anterior to the basal part of the neck. Although noted by numerous previous authors every reference to these feathers was anecdotal. Recent claims that body feathers were once present but were mechanically removed appear unsubstantiated. Rather, the Berlin Archaeopteryx has to this day the same regions more or less intact as depicted on early drawings. The present study reveals that the impressions are very different from preparation scratches, and are consistent with body feathers. The counterslab corroborates this, and in several cases both raches and barbs can be made out. The preserved body feathers of the back and the legs evidently were considerably smaller than the flight feathers, and clearly pennaceous in nature. The state of preservation does not, however, permit secure inferences that these body feathers necessarily resembled body contour feathers on most extant volant birds, nor that such feathers were distributed all over the body, although this is one possible scenario. Alternatively, the feathers on the back and legs could have resembled more simple contour feathers with open vanes, present in, for instance, ratites. Faint impressions at the base of the neck may even represent 'hair-like proto-feathers', and if so have been generated from some sort of 'proto-apteria', whereas the longer feathers with vanes on back and legs grew from 'proto-pterylae', corresponding to those areas with the longest neoptiles (embryonic downs), the first feathers to appear in embryos of several modern birds. To cite this article: P. Christiansen, N. Bonde, C. R. Palevol 3 (2004). Plumage sur le corps de l'Archæopteryx : une revue et nouvelles indications fournies par le spécimen de Berlin. Les plumes d'Archaeopteryx sont connues depuis 140 ans, la raison la plus importante en étant le renom et le statut d'oiseau de cet animal. Les analyses préalables se sont presque toujours unanimement concentrées sur les rémiges et les rectrices. Des restes flous de ce qui apparaît comme étant des plumes dessinant le contour du corps sont néanmoins présentes, dans l'échantillon de Berlin, le long du dos, autour des pattes et probablement antérieurement à la partie basale du cou. Bien qu'étant notée par de nombreux auteurs précurseurs, toute référence à ces plumes était anecdotique. De récentes hypothèses selon lesquelles les plumes du corps avaient été autrefois présentes mais enlevées mécaniquement apparaissent dénuées de fondement. L'Archaeopteryx de Berlin a, à ce jour, ces mêmes zones plus au moins intactes, comme le représentent les premiers dessins. La présente étude révèle que les impressions sont très différentes des rayures dues à la préparation et sont compatibles avec des plumes de corps. La contre-plaque corrobore ceci et, dans certains cas, des barbes et des axes de plume peuvent être distingués. Les plumes de corps préservées sur le dos et les pattes sont à l'évidence considérablement plus petites que les plumes de vol et nettement pennées. L'état de préservation ne permet cependant, ni d'avoir l'assurance que ces plumes de corps ressemblent nécessairement aux plumes des contours du corps sur la plupart des oiseaux volants actuels, ni que de telles plumes soient réparties sur tout le corps, bien que ce soit un scénario possible. Alternativement, les plumes sur le dos et les pattes peuvent avoir ressemblé à des plumes plus simples du contour du corps avec des barbes ouvertes, comme on en observe, par exemple, chez les ratites. Des impressions floues à la base du cou peuvent même représenter des proto-plumes de type poil et, si c'est le cas, être issues d'une sorte de « proto-aptères », tandis que les plus longues plumes avec barbes, sur le dos et les pattes, se développent à partir de « proto-ptérylre » correspondant à ces zones à longues néoptiles (duvet embryonnaire), les premières plumes qui apparaissent chez les embryons de certains oiseaux modernes. To cite this article: P. Christiansen, N. Bonde, C. R. Palevol 3 (2004).

Referência(s)