Étude de la respiration et de l'excrétion de quelques copépodes planctoniques (crustacea) dans la zone de remontée d'eau profonde des côtes marocaines
1974; Elsevier BV; Volume: 15; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.1016/0022-0981(74)90048-3
ISSN1879-1697
AutoresPaul Nival, Gilbert Malara, R. Charra, I. Palazzoli, Suzanne Nival,
Tópico(s)Marine Bivalve and Aquaculture Studies
ResumoAnatomical, biochemical, and metabolic characteristics of Atlantic copepods have been assessed during the summer upwelling off the coast of Morocco. The respiratory rate increases between 13° and 20 °C, with a Q10 varying from 1.8 to 5.3. At temperatures higher than 20 °C there seems to be regulation in Acartia clausi Giesbrecht and Centropages typicus Kröyer, both abundant in warm waters, but not for other species whose respiration rate decreases. Respiration may be expressed as a function of temperature and dry weight as: R = 1.755 · 1.097 T · W1.019, with a mean Q10 of 2.47 for planktonic copepods during our cruise. The copepods excrete about 14.13 % of nitrogen per day, the Q10 of the excretion rates being low. Temora stylifera (Dana) has been further investigated with regard to the effect of starvation on metabolism. Respiration, excretion and specific excretion immediately decrease; the oxygennitrogen ratio decreases after 4 days, and after one week starvation the copepod survives on proteins exclusively. Calanus helgolandicus (Claus) has been studied in view of the energetic aspects of its vertical migration. It is shown that, depending on the ingestion rate, phytoplankton biomass, and temperature the vertical migration will either be energetically rewarding, with an optimal time in the upper layer for the largest profit, or unfavourable; in the latter case it might be suitable for the organism to adapt its metabolism to conditions at depth in order to survive. Nous avons mesuré les caractéristiques anatomiques, biochimiques et métaboliques de copépodes de l'Atlantique marocain, pendant la période estivale de remontée d'eau profonde. Le taux respiratoire augmente entre 13 et 20 °C, avec un Q10 de 1.8 à 5.3. Il décroit généralement au-delà de 20 °C, sauf chez Acartia clausi et Centropages typicus, dont les courbes suggèrent une régulation. On peut exprimer la respiration des copépodes planctoniques lors de cette étude, en fonction du poids sec et de la température, par R = 1.755 · 1.097T · P1.019, avec un Q10 moyen de 2.47. Les taux d'excrétion par unité d'azote protéique ont un Q10 faible; le pourcentage d'azote excrété est d'environ 14.13 %. Les conséquences du jeune ont été étudiées sur Temora stylifera. La respiration et l'excrétion ammoniacale décroissent dès les premiers jours de jeûne; le rapport atomique de l'oxygène respiréà l'azote excrété décroît après 4 jours, et après une semaine de jeûne Temora utilise exclusivement ses protéines pour survivre. L'étude des paramètres métaboliques de Calanus helgolandicus nous a amenés à envisager l'aspect énergétique de sa migration verticale. Nous montrons que, selon le taux d'ingestion, la biomasse de phytoplancton et la température de surface, il existe un temps optimal de résidence en surface qui permet à l'animal de couvrir ses besoins énergétiques. En présence d'un gradient thermique faible, la migration, sur le plan énergétique, est défavorable à l'animal. Enfin, lorsque la température superficielle est élevée, l'animal devra, pour survivre, adapter son métabolisme (par exemple, aux conditions qui régnent en profondeur).
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