The Art of Power: Poison and Obeah Accusations and the Struggle for Dominance and Survival in Jamaica’s Slave Society
2013; University of Puerto Rico; Volume: 41; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1353/crb.2013.0030
ISSN1940-9095
Autores Tópico(s)Cuban History and Society
ResumoLes crimes de Obeah en Jamaïque après la Révolte de Tacky en 1760 ont donné lieu à de nombreuses accusations et poursuites judiciaires de clients présumés et praticiens par les planteurs qui voulaient prévenir des futures révoltes d’esclaves et éliminer des rivaux qui faisaient la concurrence pour obtenir la loyauté des esclaves. Ces efforts ont abouti à de nombreuses lois sur l’esclavage et pratiques policières, qui ont légitimé et élargi la domination et le pouvoir des propriétaires d’esclaves, mais ironiquement ils ont augmenté les pouvoirs de négociation des esclaves. L’article explore comment les définitions légales de l’empoisonnement et Obeah ont changé au fil du temps et l’intention politique et sociale des accusations, il révèle les complexités de la lutte entre les propriétaires d’esclaves et les esclaves pour la survie et le contrôle de la société esclavagiste de la Jamaïque. Tandis que les lois sur l’empoisonnement et l’Obeah ainsi que les accusations et les persécutions suggèrent des perspectives intéressantes sur les conflits, les tensions et les négociations entre les propriétaires et les esclaves et les membres des communautés d’esclaves, elles ont laissé un goût amer d’Obeah vu comme symbole de sorcellerie et de fraude, et à tort projettent le poison comme un élément clé.
Referência(s)