Clinique de la passe

2006; Volume: n o 7; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.3917/psy.007.0103

ISSN

1951-6320

Autores

Élisabeth Rigal,

Tópico(s)

Health, Medicine and Society

Resumo

[Extrait de l'article — Les articles sont publiés uniquement en français ; les traductions de l'extrait ont été réalisées par le collectif de la revue] « Pourquoi un tel titre ? La passe porte l’inscription de moments douloureux pour les mouvements psychanalytiques. La réflexion de Lacan “c’est un échec” et les crises répétées peuvent induire que nous sommes au chevet d’une grande malade. Point de butée pour la psychanalyse ? Je vais vous proposer deux postulats que je vais essayer d’articuler de façon clinique en liaison avec ma cure, l’expérience de la passe et du cartel de la passe. Une clinique de la passe pourrait être une tentative de dégagement de l’échec, du risque d’échec. Avec un point de visée : une politique de la passe pour se dégager d’une passe politique dont nous savons les désastres. C’est me semble-t-il une condition pour qu’un savoir puisse s’élaborer à partir des passes. Savoir qui relèverait alors plus de l’invention que du dogme, du discours analytique plus que de l’universitaire. Tentative à renouveler encore et encore. Le second postulat est de mettre au centre de la réflexion une question : qu’est ce qui fait décision pour l’analysant, les passeurs, le cartel de la passe ? Poser cette question également côté passeur peut paraître incongru, mais elle se fonde sur le fait qu’une passe n’est pas portée de la même façon par les deux passeurs : un, fait que ça passe, passe avec, pas les deux : c’est un fait d’expérience, mais est-ce une loi ? Je ne sais pas. De toutes façons, c’est une question de rencontre (ça s’est passé) et d’entrée ou pas dans le discours analytique à partir de cette passe-là. »

Referência(s)
Altmetric
PlumX