Cabines de bronzage : étude des motivations et croyances des utilisateurs et non-utilisateurs dans la population lilloise
2014; Elsevier BV; Volume: 142; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1016/j.annder.2014.09.006
ISSN2214-5451
AutoresC. Scalbert, Muriel Grenier, Cyril Maire, Olivier Cottencin, A. Bonnevalle, Hélène Behal, A. Duhamel, R. Glantenet, L. Mortier,
Tópico(s)Skin Protection and Aging
ResumoL'utilisation non contrôlée des cabines de bronzage pose un problème majeur de santé publique. En effet, le rôle des UV dans la cancérogenèse cutanée est bien démontré. L'objectif principal de l'étude était d'évaluer les motivations et les croyances de la population lilloise concernant l'utilisation des cabines UV. Les objectifs secondaires étaient de comparer les connaissances des utilisateurs et non-utilisateurs et de rechercher des critères d'addiction chez les utilisateurs. L'étude, menée entre avril et juin 2013 dans le centre de Lille, était transversale et descriptive. Les motivations des participants étaient obtenues par un questionnaire à choix multiples. Une échelle de Likert était utilisée pour l'évaluation des croyances et un questionnaire m-CAGE pour le dépistage d'une addiction. Sur les 200 personnes interrogées, 30 % (n = 60) avaient déjà utilisé des cabines UV dans un cadre non médical. L'âge médian de début d'utilisation était de 23 ans (15–59) et 11,7 % avaient débuté avant l'âge autorisé de 18 ans. « Préparer la peau au soleil » était l'argument majoritaire (68,3 %) justifiant la fréquentation des cabines UV. La population était consciente que leur utilisation favorisait l'apparition de cancers cutanés et le vieillissement cutané. Les utilisateurs adhéraient plus que les non-utilisateurs à l'idée que recevoir des UV en cabine « prépare la peau au soleil » (75 % contre 49,6 %, p = 0,0009) et « favorise le cancer de la peau » (56,9 % contre 36,2 %, p = 0,0444). Un comportement addictif était dépisté chez 3,3 % (2/60) des utilisateurs. Les utilisateurs connaissent le risque carcinogène des cabines à UV mais s'exposent pensant, à tort, « préparer leur peau au soleil ». Uncontrolled use of tanning beds is a major public health problem. The role of UV in skin carcinogenesis has in fact been clearly demonstrated. The main purpose of the study was to assess the motivations and beliefs of the population concerning the use of indoor tanning. The secondary objectives were to compare the knowledge of users and non-users and to screen for addiction criteria among users. This was a transversal descriptive study conducted between April and June 2013 in Lille town center. The motivations of the participants were determined using a multiple-choice questionnaire. A Likert scale was used to assess beliefs and an m-CAGE questionnaire was used to screen for addiction. Of the 200 respondents, 30% (n = 60) had used tanning beds in a non-medical setting. The median age of first use was 23 years (15–59). 11.7% of respondents had started before the authorised age of 18 years. "To prepare the skin for exposure to the sun" was the main reason given (68.3%) for use of tanning beds. The population was aware that use of such apparatus favours onset of skin cancer and ageing of the skin. Users were more convinced than non-users that UV cabins "prepare the skin for exposure to the sun" (75% vs. 49.6%, P = 0.0009) and that they "favour skin cancer" (56.9% against 36.2%, P = 0.0444). Addictive behaviour was detected in 3.3% (2/60) of users. Users are aware of the carcinogenic risk of UV cabins but expose themselves to such risk, as they believe it prepares their skin for sun exposure.
Referência(s)