Functional restoration in the upper extremity using free muscle transplantation
1990; Elsevier BV; Volume: 9; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1016/s0753-9053(05)80486-7
ISSN2213-9591
AutoresJames C. Grotting, Harry J. Buncke, William C. Lineaweaver, Bernard S. Alpert, Ronald G. Milliken,
Tópico(s)Nerve Injury and Rehabilitation
ResumoSince 1973, fourteen free muscle transfers for functional upper limb reconstruction have been performed in twelve patients at the Ralph K. Davies Medical Center in San Francisco. All of the patients in this series had lost finger flexion, extension, and/or thumb opposition and were not candidates for simpler methods of reconstruction because of weakness or traumatic loss of balancing musculature. The 12 patients have been followed for one to 9 years. All muscles were successfully transferred without flap loss. Evaluation of the EMG data has shown evidence of reinnervation beginning at approximately two months with fibrillation potentials decreasing and recruitment of increasing numbers of motor units over two to three years. Eleven of the 14 muscles attained movement against resistance ; two had movement against gravity and one regained only a flicker of motion. In our experience, the use of free muscle transplantation to restore function is not only technically feasible, but moreover, has resulted in a relatively high degree of patient satisfaction. Dès 1970, Tamai avait démontré expérimentalement qu'il était possible de récupérer une fonction utile après transfert musculaire libre avec micro-anastomoses vasculaires et nerveuses. Depuis 1973, quatorze transferts musculaires visant à restaurer la fonction du membre supérieur ont été effectués par les auteurs au Ralph K. Davies Medical Center de San Francisco. La moyenne d'âge des patients était de 25 ans au moment de l'intervention. Il s'agissait trois fois d'un syndrome de Volkmann, une fois d'une séquelle de fracture-luxation du coude dans l'enfance avec atrophie musculaire, une fois d'une séquelle de traumatisme du plexus brachial, et dans les sept autres cas de lésions traumatiques diverses de l'avant-bras et de la main. Dans tous les cas, les techniques habituelles de transferts musculaires n'étaient pas utilisables en raison de l'étendue des lésions à l'avant-bras. Les muscles transférés ont été le droit interne (9 fois), le tenseur du fascia lata (1 fois), le grand dorsal (2 fois), et le grand dentelé (2 fois). Il s'agissait de réanimer les fléchisseurs des doigts 8 fois, les extenseurs des doigts 3 fois, les extenseurs du poignet 1 fois, et l'opposition 2 fois. Tous les patients ont été suivis pendant 1 à 9 ans. Dans 11 cas, le muscle transféré a récupéré une force cotée M4, dans 2 cas M3, et dans 1 cas M1. Les auteurs recommandent cette technique chaque fois que les transferts habituels ne sont pas utilisables, à condition cependant que le patient soit coopérant, que l'état de la main soit satisfaisant, tant sur le plan sensitif et circulatoire, qu'articulaire et tendineux, que les vaisseaux et surtout les nerfs receveurs soient de bonne qualité, et enfin que la racine du membre soit stable et mobile. Tamai demostró experimentalmente en 1970 la posibilidad de restaurar una función útil después de una transferencia muscular libre con microanastomosis vasculares y nerviosas. A partir de 1973, 14 transferencias musculares destinadas a recuperar la función del mimebro superior han sido practicadas por los autores en el Centro Médico Ralph K. Davies de San Francisco. La edad media de los pacientes en el momento de la intervención fué de 25 años. Tres pacientes presentaban secuelas de un síndrome de Volkmann, un paciente una secuela de una fractura-luxación del codo en la infancia con atrofia muscular secundaria, otro paciente una secuela de una lesión del plejo braquial y en los otros siete casos se trataron secuelas de lesiones traumáticas diversas del antebrazo y de la mano. Todos los casos presentaban extensas lesiones a nivel del antebrazo que impedian la utilización de las técnicas habituales de transferencias musculares. Los múculos transferidos fueron el recto interno (9 casos), el tensor de la fascia lata (1 caso), el gran dorsal (2 casos) y el serrato mayor (2 casos). En 8 casos se buscó reanimar la función de los flexores de los dedos, los extensores en 3 casos, los extensores del puño en 1 caso y la oposición en 2 casos. Todos los pacientes fueron seguidos por un lapso de 1 à 9 años. En 11 casos el músculo transferido recuperó una fuerza M4, en 2 casos M3 y en un caso M1. Los autores recomiendan esta técnica cuando las transferencias habituales no son posibles, a condición de que se trate de pacientes colaboradores, que el estado de la mano sea satisfactorio tanto en el aspecto sensitivo y vascular como articular y tendinoso, que los vasos y sobre todo los nervios receptores sean de buena calidad y, finalmente, que el miembro superior sea estable y móvil proximalmente.
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