Artigo Revisado por pares

Rôle de la formine mDia1 dans la signalisation intracellulaire de RAGE (Receptor for Advanced Glycation end products) au cours du remodelage vasculaire

2011; Elsevier BV; Volume: 7; Issue: 5 Linguagem: Francês

10.1016/j.nephro.2011.07.076

ISSN

1872-9177

Autores

Fatouma Touré, G. Fritz, Q. Li, Vivek Rai, Yu Zou, Rosa Rosario, Ravichandran Ramasamy, Arthur S. Alberts, Philippe Rieu, Shi Fang Yan, Ann Marie Schmidt,

Tópico(s)

Cerebrovascular and genetic disorders

Resumo

La rage est une zoonose majeure et toujours mortelle à de très rares exceptions près. Le nombre de décès par an estimé par l’Organisation mondiale de la Santé est d’environ 60 000. Au sein du genre Lyssavirus, l’espèce rage (RABV) est en cause dans la quasi-totalité des cas, avec dans plus de 98% des cas le chien comme source de contamination pour l’homme et les autres espèces de mammifères. Ces décès surviennent pour la plupart dans les pays en développement. Dans de nombreux pays développés dont la France, la rage du chien a été éliminée depuis près d’un siècle, grâce à la combinaison de méthodes vaccinales et sanitaires. Ceci explique pourquoi aucun cas de rage humaine autochtone n’a été observé en France métropolitaine depuis 1924. Cependant, un cas de rage humaine est survenu en Guyane en 2008 du fait de la circulation du variant desmodin de RABV parmi les populations de chauves-souris vampires. Certains carnivores sauvages peuvent aussi jouer le rôle de réservoirs de variants de RABV qui leur sont adaptés. C’est ainsi que la France a été infectée par un variant vulpin de 1968 à 1998 avant d’en être débarrassée grâce à la mise en place de la vaccination orale des renards. Aujourd’hui, les seuls cas de rage animale à virus RABV auxquels la France est confrontée en France métropolitaine sont associés à des carnivores domestiques en incubation de rage lors de leur entrée en France dans des conditions non réglementaires. Parmi les autres espèces de Lyssavirus identifiées à ce jour, six sont actuellement reconnues zoonotiques. Elles ont pour la plupart des chiroptères de l’Ancien Monde comme réservoirs. En France, le virus de chauves-souris européennes EBLV-1 circule notamment parmi les sérotines et deux cas félins ont été décrits à ce jour. Une grande vigilance s’impose donc vis-à-vis du risque rabique sous toutes ses formes, et cette situation nécessite d’amplifier la lutte contre cette zoonose négligée dans les pays où la rage reste enzootique.Rabies is a major zoonotic disease, which is always lethal, except extremely rare exceptions. The burden of rabies is estimated to be around 60 000 deaths per year by the World Health Organization. Within lyssaviruses, the RABV species is responsible for almost all cases, and dogs are the source of contamination for humans and other mammalian species in more than 98% of cases, especially in developing countries that are affected, whereas developed countries including France have eliminated canine rabies for nearly a century, based on a combination of vaccination and sanitary measures. This explains why no autochtonous human rabies case has been observed in mainland France since 1924. However, a human case occurred in French Guyana in 2008 due to the circulation of a desmodine variant of RABV among vampire bats. Some wild carnivores also play the role of reservoir hosts for RABV variants that have become adapted to them. In this context, France was infected by a fox variant from 1968 to 1998. The development of an oral rabies vaccination programme allowed France to become free from fox rabies. Today, the only animal cases caused by RABV that are notified in metropolitan France are linked to domestic carnivores that were incubating rabies at the moment they were illegally introduced into France. Among the other Lyssavirus species currently identified, six are currently recognized as being zoonotic. For the majority of them, Old World bats have been identified as reservoir hosts. In France, the European Bat Lyssavirus (EBLV-1) circulates in particular among serotine bats and two fatal feline cases have been described to date. Thus, great care should be taken towards rabies risks. Above all, it is necessary to scale-up the fight against this neglected zoonoses in those countries where rabies remains enzootic.

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