The Settlement of the Mpongwe clans in the Gabon estuary : an historical synthesis
1977; Q24023140; Volume: 64; Issue: 235 Linguagem: Francês
10.3406/outre.1977.2007
ISSN2419-4522
Autores Tópico(s)African Studies and Ethnography
ResumoPendant la période qui va de 1740 à 1810, des clans mpongwé rivaux se faisaient face de part et d'autre de l'estuaire du Gabon (embouchure du Como et du Remboué). Des clans secondaires étaient groupés autour des Agulamba de la rive gauche et des Agekaza de la rive droite, les deux clans dominants. Vers 1810, et peut-être avant, les Agekaza acquirent la suprématie sur la rive droite en amont d'Owendo, tandis que les Asiga éclipsaient les Agulamba sur la rive gauche en se rapprochant de la bouche de l'estuaire, aspirés par le tourbillon du commerce occidental. A l'aide des traditions orales et des archives missionnaires et administratives principalement, on peut identifier et localiser environ 25 clans mpongwé, à telle ou telle époque ; mais on n'en peut suivre pendant un certain temps que 9 sur la rive gauche et 5 sur la rive droite. Les débuts des missions protestantes (américaines) et de la mission catholique (française) ainsi que la construction du Fort d'Aumale (tous ces évènements se placent entre juin 1842 et septembre 1844) ne firent qu'accélérer la décadence des clans situés les plus loin de la source du commerce à longue distance. A partir de 1845, la plupart des clans se groupèrent autour des Agekaza de Glass et de Quaben, où les missions, le fort et la plupart des maisons de commerce étaient installés. Après 1842, on passe d'une histoire clanique à une histoire interclanique, assaisonnée d'une certaine mesure d'assimilation à la présence occidentale qui se fait de plus en plus sensible. Au milieu du siècle la société mpongwé représente un élément de cohésion dans la vie sociale et politique de l'estuaire, sous l'hégémonie des Agekaza de Glass.
Referência(s)