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Somatosensory evoked potentials and auditory brain-stem responses in congenital hypothyroidism. I. A longitudinal study before and after treatment in six infants detected in the neonatal period

1986; Elsevier BV; Volume: 64; Issue: 6 Linguagem: Inglês

10.1016/0013-4694(86)90186-0

1872-6380

E Laureau, Michel Vanasse, Réal Hébert, Jacques Letarte, Jacqueline Glorieux, Michèle Desjardins, Jean H. Dussault,

Marine animal studies overview

We report the results of a longitudinal study of auditory brain-stem responses (ABRs) and somatosensory evoked potentials (SEPs) performed in 6 children with congenital hypothyroidism. These infants were detected by the Quebec Network for Genetic Medicine and treated early. ABRs and SEPs were recorded both before and 2 weeks after the initiation of therapy and at 6 months of age. Before treatment, for SEP, we found increased wave N19, P22 latencies and N13–N19, N19–P22 interpeak latencies (IPLs) in congenital hypothyroid (CH) children. For ABR, there ere increased wave I latentices with normal I–V IPLs. Substitutive therapy improved these abnormalities although this improvement was more evident after a shorter period of time for ABRs than for SEPs. Even at 6 months, 2 CH children still showed increased N13–N19 IPLs. Both had very low serum T4 levels at the time of diagnosis and one had also a very small knee surface area, both criteria indicating a severe hypothyroidism. It will be interesting to verify if initial and persisting increase of N13–N19 IPL is associated with later neuropsychological problems. Une étude longitudinale des réponses auditives du tronc cérébral (RATC) et des potentiels évoqués somatosensoriels (PES) a été réalisée chez 6 nouveau-nés souffrant d'hypothyroïdie congénitale (HC). La détection avait été faite par le Réseau de Médecine Génétique du Québec et ces nouveau-nés ont été traités précocément. Les RATC et les PES ont été enregistrés avant le traitement, 2 semaines aprés le début du traitement puis à l'âge de 6 mois. Avant traitement, les PES ont présenté des allongements de latence pour les ondes N19, et P22 et une augmentation des latences interpics (IPL) N13–N19 et N19–N22 alors que les RATC ont présenté une augmentation de latence pour l'onde I avec des IPL I–V normaux. Le traitement substitutif a amélioré ces anomalies bien que l'amélioration ait été plus nette et plus rapide pour les RATC que pour les PES. Même à l'âge de 6 mois, 2 enfants HC présentaient encore des IPL N13–N19 allongés. Ils avaient tous deux un trés bas niveau de T4 sérique au moment du diagnostic et l'un des deux présentait une surface osseuse du genou trés réduite, ces deux signes révélant une hypothyroïde trés marquée. Il sera intéressant de vérifier si l'augmentation intiale de l'IPL N13–N19 et sa persistance sont associées à l'apparition de troubles neuropsychologiques plus tardifs.