Recherches sur les biomasses comparées de deux plantations de Pin laricio de Corse avec ou sans fertilisation
1978; EDP Sciences; Volume: 35; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1051/forest/19780201
ISSN1878-6545
Autores Tópico(s)Agriculture and Rural Development Research
ResumoUn protocole d'estimation de biomasses de peuplements forestiers est décrit en détail.Sa complexité est en relation avec l'objectif fixé : préciser l'impact de la fertilisation sur la croissance d'une plantation de Pin laricio de Corse (Pinus nigra Arn.ssp laricio Poiret) en forêt de Moulières (Vienne) et étudier le cycle des éléments minéraux dans deux écosystèmes constitués par un traitement fertilisé et le témoin correspondant.L'étude détaillée par petits compartiments se justifie du fait que la teneur en éléments minéraux est généralement inversement proportionnelle à la biomasse du compartiment.L'échantillonnage permet une comparaison relative de trois méthodes : stratifiée, de l'arbre moyen et des régressions ; la méthode des régressions semble la plus précise.Elle donne de plus des tarifs simples applicables à des peuplements comparables situés dans des conditions écologiques semblables.La fertilisation produit un doublement de la production primaire (en y comprenant pour le peuplement fertilisé les produits de l'éclaircie sanitaire réalisée en 1973) de l'origine à 15 ans.En absolu l'essentiel de l'accroissement de biomasse par la fertilisation se porte sur les troncs.En valeur relative l'accroissement différentiel sur les principaux compartiments considérés globalement (troncs + 100 p. 100, branches + 170 p. 100 et racines + 210 p. 100) montre une modification de l'architecture des arbres liée à la fertilisation. 1. -But de l'étude Les études de biomasse forestière, florissantes en Belgique wallonne, sont rares en France.Nous avons profité d'une recherche sur la fertilisation d'une plantation de Pin laricio de Corse (Pinus nigra Arn.ssp.laricio Poiret) pour en mener une à son terme.L'affaire se passe en forêt domaniale de Moulières (Vienne) à une vingtaine de kilomètres au Nord de Poitiers.Il s'agissait de préciser l'impact des engrais (en particulier de leur élément « phosphore») apportés lors de la plantation 15 ans plus tôt, et d'établir le bilan des éléments nutritifs correspondants.
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