Artigo Revisado por pares

Efficacité et tolérance du cyclophosphamide dans le traitement de fond des formes progressives de la sclérose en plaques

2009; Elsevier BV; Volume: 165; Issue: 12 Linguagem: Francês

10.1016/j.neurol.2009.03.013

ISSN

2213-0004

Autores

E. Aït Ben Haddou, Ali Benomar, Samir Ahid, H. Chatri, C. Slimani, M.R. El Hassani, K. El Alaoui Taoussi, Rédouane Abouqal, M. Yahyaoui,

Tópico(s)

Polyomavirus and related diseases

Resumo

Le cyclophosphamide est utilisé empiriquement comme traitement de fond des formes progressives de sclérose en plaques. Notre étude avait comme but d'évaluer son efficacité chez des patients présentant une sclérose en plaques progressive. Dix-sept patients atteints d'une sclérose en plaques secondairement progressive (SEP-SP) et 14 patients atteints d'une sclérose en plaques progressive primaire (SEP-PP), chez lesquels l'indication de traitement par cyclophosphamide a été posée, ont été inclus rétrospectivement. Ils ont reçu 600 mg/m2 de cyclophosphamide intraveineux tous les deux mois pendant 18 mois. Le critère d'évaluation principal était le temps jusqu'à progression du score EDSS. Quatre vingt quatorze pour cent des patients atteints d'une SEP-SP ont été stables ou améliorés à six mois, 77 % à 12 mois, et 75 % à 18 mois. De même, parmi les patients atteints de SEP-PP, 69,2 % ont été stables ou améliorés à six mois, 64 % à 12 mois, et 55,5 % à 18 mois. Aucune différence significative n'a été retrouvée entre les deux formes évolutives. Cette étude suggère une efficacité du cyclophosphamide dans les formes progressives de sclérose en plaques. Toutefois, des essais cliniques ouverts doivent être menés pour mettre en valeur la place de cet immunosuppresseur dans le traitement de fond de la sclérose en plaques. Cyclophosphamide (CPM) is used empirically in the treatment of progressive multiple sclerosis. The purpose of this study was to evaluate its efficacy in naive patients with progressive multiple sclerosis. Thirty-one patients were retrospectively included (17 secondary multiple sclerosis, 14 primary progressive multiple sclerosis), and received infusions of CPM (600 mg/m2) every eight weeks, for 18 months. Evaluation was based on time to EDSS progress. Among patients with secondary progressive multiple sclerosis, 94% were stable or improved at six months, 77% at 12 months, and 75% at 18 months. The same result was reported in 69.2% of primary progressive multiple sclerosis at six months, 64% at 12 months, and 55.5% at 18 months. We found no difference between the two groups. Our results suggest that the CPM is efficient in progressive multiple sclerosis; however, its place must be reconsidered before establishing an international consensus for treatment; open label studies are needed to validate the present findings.

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