Artigo Revisado por pares

Bioaccumulation du cuivre chez littorina littorea (L.) (Gastéropode prosobranche): signification physiologique et écologique

1980; Elsevier BV; Volume: 43; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1016/0022-0981(80)90051-9

ISSN

1879-1697

Autores

M Martoja, Vu Tan Tue, Bernard Elkaı̈m,

Tópico(s)

Marine Ecology and Invasive Species

Resumo

L'étude de Littorines. Littorina littorea (L.), prélevées dans leur milieu naturel ou intoxiquées en aquarium, révéle du cuivre conservé sur coupes histologiques, décelable par réaction histochimique, spectrométrie des rayons X, spectrométrie Raman ou analyse par émission ionique secondaire, dans quatre types cellulaires. Les cellules excrétrices du tissu conjonctif (au sens de Cuénot), dispersées dans le tissu conjonctif vésiculeux et le myocarde et dont l'allure générale évoque des podocytes. Le cuivre y est précipité sous forme d'aiguilles de CuS, groupées en faisceaux dans des lysosomes. L'accumulation de sulfure de cuivre progresse avec l'âge des animaux et est indépendante du milieu. Elle est interprétée comme le résultat de la dégradation de l'hémocyanine. Les cellules périvasculaires entourent l'aorte et les artéres. Le cuivre est engagé dans les sphérocristaux et associé à uncertain nombre d'autres éléments minéraux dont les principaux sont Mg et Ca. L'intoxication par du cuivre ionique se traduit par un dépôt de cuivre à la périphérie de ces sphérocristaux. Les “cellules digestives” de l'hépatopancréas. Du cuivre dont la fore chimique n'a pas été déterminée mais qui est particulièrement instable, peut en marquer les parois latérales et basales. Ces aspects n'ont été vus que chez de rares individus provenant de zones polluées. Les cellules conjonctives axiales des lamelles rénales. Le cuivre y présente une répartition diffuse qui se superpose à celle des protèines sulfhydrilées. Les concentrations maximales ont été trouvées chez des animaux issus de zones polluées mais un excès de cuivre ionique dans le milieu est sans effet. L'intoxication par le sulfate de cuivre provoque des lésions des branchies. L'accumulation progressive de CuS, indépendante du milieu fait de la Littorine, un mauvais indicateur biologique de pollution par le cuivre. A study of Littorina littorea (L.) samples, collected in their natural environment of experimentally intoxicated in aquariums, shows copper in four types of cells, as revealed by histochemical reaction on thin sections, X-ray and Raman spectrometries or secondary ion emission analysis. The excretory cells of conjunctive tissue (as defined by Cuénot), are dispersed in the vesicular conjunctive tissue and myocardium, and their general appearance resemble podocytes. In these cells, copper is precipitated in the form of clusters of CuS needles inside the lysosomes. The accumulation of copper sulphide increases with the age of the animals and is independent of the environment. It is interpreted as being result of hemocyanin degradation. The perivascular cells surround the aorta and arteries. Here copper is found inside the sphero-crystals, associated with certain other minerals, principally Mg and Ca. Intoxication by copper ions results in a deposit at the periphery of these sphero-crystals. The “digestive cells” of the hepatopancreas are the third type. Copper in a still non-determined form, though known to be in an unstable state, may be found along the lateral and basal boundaries of these cells. These aspects have been observed only in rare organisms collected from polluted zones. The fourth type of cell is the axial conjunctive cells of renal lamellae. Here copper is present in a dispersed pattern overlying that of the sulphydrilated proteins. Maxima concentrations have been found in animals coming from polluted zones, but an excess of copper ions in the environment has no effect on them. Intoxication by copper sulphate causes branchial lesions. Progressive accumulation of copper sulphide, independent of the environment, makes the Littorina an unreliable biological indicator of pollution by copper.

Referência(s)