Topographical distribution of delta rhythms during sleep: Evolution with age
1981; Elsevier BV; Volume: 51; Issue: 6 Linguagem: Francês
10.1016/0013-4694(81)90210-8
ISSN1872-6380
Autores Tópico(s)Neural dynamics and brain function
ResumoThis study concerns the evolution of slow EEG activities (delta rhythms) and their topographical distribution during 31 night sleep records of 27 control subjects whose ages ranged from 1 month to 27 years. A system of data processing allows the representation of continuous changes in 8 derivations of the power of 0.5–4.5 c/sec waves. The obtained curves, whose respective magnitudes depend on the chosen montage, parallel the sleep cycles of the classical hypnogram. They do not clearly differentiate NREM sleep stages, but show a progressive increase of delta rhythm power with the deepening of NREM sleep. Moreover, measurement of the magnitude of these curves allows comparisons between the different channels in a given record and between different recordings. With the referential setting used in this study the topographical organization of the occipital, parietal and central curves proved remarkably consistent in all subjects. The general magnitude of these curves decreased with age while that of frontal curves slightly increased. The right parietal curves were of greater magnitude than the left in every record obtained from children aged 2–5 years. The changes with age, and the intra- and interindividual differences are discussed. The data suggest hypotheses about the importance of NREM sleep in developmental processes. Cette étude concerne l'évolution des activités lentes EEG (rythmes delta) et leur répartition topographique au cours de 31 enregistrements de sommeil de nuit chez 27 sujets sains dont les âges vont de 11 mois à 27 ans. Un dispositif de traitement des données permet de représenter les variations continues, sur 8 dérivations, de la puissance des ondes dans la bande de fréquences comprises entre 0,5 et 4,5 c/sec. Les courbes obtenues, dont les amplitudes dépendent du montage choisi, suivent les cycles de sommeil de l'hypnogramme classique. Elles ne permettent pas de différencier nettement les stades de sommeil lent, mais elles montrent une augmentation progressive de la puissance des rythmes delta avec l'approfondissement du sommeil lent. De plus, la mesure de l'amplitude de ces courbes permet les comparaisons entre les différentes dérivations d'un même enregistrement ou entre plusieurs enregistrements. Avec le montage référentiel utilisé dans ce travail, l'organisation topographique des courbes occipitales, pariétales et rolandiques est remarquablement constante chez tous les sujets. L'amplitude générale de ces courbes décroît avec l'âge, alors, que celle des courbes frontales augmente légèrement. Les courbes pariétales droites ont une plus grande amplitude que les gauches dans tous les tracés obtenus chez des enfants entre 2 et 5 ans. Les différences inter- et intra-individuelles sont analysées et l'hypothèse de l'importance du sommeil NREM dans les processus de développement de l'enfant est suggérée.
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