Recherches sur la transparence de la basse atmosphère et sa teneur en ozone
1934; EDP Sciences; Volume: 5; Issue: 7 Linguagem: Francês
10.1051/jphysrad
ISSN2777-3442
Autores Tópico(s)Atmospheric and Environmental Gas Dynamics
ResumoSommaire.2014 Ces études ont été faites à l'aide d'un spectrographe ultraviolet à prisme objectif d'un nouveau modèle dont la particularité est de pouvoir fournir d'une source ponctuelle éloignée un spectre de hauteur finie, avantage particulièrement important dans les recherches spectrophotométriques : ce résultat est obtenu en donnant de l'astigmatisme au système optique par inclinaison de l'objectif de chambre et en photographiant les focales tangentielles.Les coefficients d'absorption de l'atmosphère dans l'ultraviolet s'obtiennent en mesurant par photométrie photographique l'absorption exercée par une épaisseur de 1 200 à 1400 m d'air sur le rayonnement continu d'un tube à hydrogène : on compare, pour cela, deux spectres de l'hydrogène obtenus en photographiant le spectre de la source à une distance égale à 400 m pour le premier, à 1 600 ou 1 800 m pour le second.Ces spectres ont révélé l'existence, pour les longueurs d'ondes plus courtes que 2 700 Å, d'une absorption attribuable à la molécule d'oxygène et constituée par un spectre de bandes suivi, au-dessous de 2 421 Å, par un spectre continu.En se plaçant en dehors de la région absorbée par l'oxygène, on peut déduire des coefficients d'absorption, la teneur de l'atmosphère en ozone.De telles mesures ont été faites simultanément à Lauterbrunnen (alt. 800m, pression 690 mm) et près de l'Observatoire du Jungfraujoch (alt. 3 457 m, pression 500 mm) les unes par nous, les autres par Gôtz, utilisant une méthode analogue.La concentration de l'ozone a été trouvée systématiquement plus forte au Jungfraujoch.Il semble, de plus, que l'atmosphère de Lauterbrunnen soit plus absorbante, (abstraction faite de l'ozone) au-dessous de 2 500 Å, que celle du Jungfraujoch.
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