Artigo Revisado por pares

Des plantes et des hommes de la défense de la biodiversité à l'altermondialisme

2004; Presses de Sciences Po; Volume: 54; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.3917/rfsp.543.0443

ISSN

1950-6686

Autores

Sylvie Ollitrault,

Tópico(s)

Agriculture, Land Use, Rural Development

Resumo

Resume Depuis la Conference de Rio (1992), les mobilisations environnementales ont pris une dimension sociale de plus en plus affirmee. Lors de la conference de Johannesburg (2002), les ONG, y compris celles se situant sur le pole « conservationniste », ont integre les interets economiques et sociaux des populations. Le lien entre protection de l’environnement et necessaire defense des droits des populations semble s’etre solidifie par une denonciation plus large des modes de regulation internationale. Le cas de « People and Plants » permet de comprendre comment s’est produit le deplacement de cadrage (soit une redefinition de la cause) de l’enjeu scientifique a un enjeu economique. Cette ONG met son expertise savante autant au service de la conservation des plantes qu’a celui de la protection des populations contre l’exploitation commerciale. Cette etude contribue a la connaissance de ces ONG en action, qui ne se reveillent pas seulement au moment des sommets ou contre-sommets et se transforment en agences de decodage de la mondialisation. Leurs cadres d’interpretation nourrissent les discours du mouvement altermondialiste.

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