Allopatric divergence and genetic diversity of recent Aphanius iberus and fossil Prolebias meyeri (Teleostei, Cyprinodontidae) from Southwest and western Europe, as indicated by Otoliths
2001; Elsevier BV; Volume: 34; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1016/s0016-6995(01)80047-4
ISSN1777-5728
AutoresBettina Reichenbacher, Ulrike J. Sienknecht,
Tópico(s)Identification and Quantification in Food
ResumoOtoliths of three Recent Spanish Aphanius iberus populations are described and illustrated by SEM pictures for the first time. Based on random samples taken from each population, we found distinctive differences in otoliths between-populations. We suggest that these differences reflect allopatric divergence and, for the population from Lebrija, beginning endemism. Our data support previous studies on populations of A. iberus based on crossbreeding analyses and various molecular methods. In addition, we found different levels of variability of otoliths within a population. We suppose, that a low (or high) level of such variability may be connected with a low (or high) genetic diversity within the population studied. Furthermore, we describe and illustrate otoliths of Aphanius apodus which is possibly extinct in its natural habitats. Its otoliths clearly differ from those of A. iberus and suggest a spatial separation for at least 2–3 Ma (Pliocene). In addition to the Recent species, otoliths of the fossil Prolebias meyeri of early Miocene age were studied from three localities in southern France and Germany. These P. meyeri populations span over 2 Ma within the Lower Miocene, from 23.8 Ma to 21.8 Ma. However, variability of otoliths between the three fossil populations indicates an allopatric divergence but no speciation. Otolith variability within a P. meyeri population seems to decline with time and is lowest in the youngest population of 21.8 Ma which represents the last record of this species (except for a relic fauna of probably 19 Ma in the Hanau Basin in Germany). Les otolithes de trois populations de l'espèce espagnole actuelle Aphanius iberus sont décrites et figurées pour la première fois au MEB. Sur la base d'échantillons pris au hasard dans chaque population, nous avons mis en évidence des différences significatives entre les otolithes des populations étudiées. Nous suggérons que ces différences traduisent une divergence allopatrique et pour la population de Lebrija, un début d'endémisme. Nos données confirment les études antérieures des populations d'A. iberus fondées sur des analyses d'hybridation et sur diverses méthodes moléculaires. Nous avons également observé des niveaux différents de variabilité au sein d'une même population. Nous supposons qu'un niveau faible (ou élevé) de variabilité peut être corrélé avec une diversité génétique faible (ou élevée) au sein de la population étudiée. Nous décrivons et figurons des otlithes de l'espèce Aphanius apodus qui est susceptible d'être éteinte dans son habitat naturel. Ses otolithes diffèrent nettement de celles d'A. iberus, ce qui suggère une séparation spatiale pendant au moins 2–3 Ma (Pliocène). En plus de celles des espèces actuelles, des otolithes de l'espèce fossile Prolebias meyeri, du Miocène inférieur, ont été étudiées, en provenance de trois gisements du Sud de la France et d'Allemagne. Ces populations de P. meyeri couvrent une période de 2 Ma au sein du Miocène inférieur, de 23,8 à 21,8 Ma. La variabilité des otolithes des trois populations fossiles indique une divergence allopatrique et non une spéciation. La variabilité des otolithes au sein d'une population de P. meyeri semble décliner au cours du temps et est la plus faible dans la population la plus récente (21,8 Ma) qui représente la dernière manifestation de cette espèce (excepté une faune relique du bassin de Hanau, en Allemagne, qui a probablement 19 Ma).
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