Artigo Revisado por pares

Entre poésie et peinture : le [mur]–Jacques Réda, Nicolas de Staël

2006; Routledge; Volume: 10; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.1080/17409290601040510

ISSN

1740-9306

Autores

Marie Joqueviel-Bourjea,

Tópico(s)

Cultural Insights and Digital Impacts

Resumo

Click to increase image sizeClick to decrease image size Notes Notes 1 Les crochets dispensent ici la « chose réelle » au bénéfice d’une image–ou représentation mentale–qui fait signe vers quelque chose–qui, en tant que telle, n’a pas de nom. 2 En fait d’œuvre croisée, on songe évidemment à la rencontre entre Nicolas de Staël et René Char, qui eut lieu en 1951–rencontre essentielle, à bien des égards, pour le parcours du peintre. Je renvoie notamment à la cinquième et dernière partie de la biographie de Laurent Greilsamer, Le Prince foudroyé : la vie de Nicolas de Staël. Greilsamer insiste, à raison, sur cette « passion amicale », « singulière » et « dévorante », de laquelle est né Poèmes, livre composé de douze poèmes extraits du Poème pulvérisé et de bois gravés de Staël. Chez Réda, et ce toujours en marge de ses contemporains, rien qui invite expressément au dialogue avec la peinture–si ce n’est le bref article, au demeurant fort intéressant, qu’il offre au peintre Jacques Bibonne dans le livre du même nom. Serait-ce que la musique, sous l’espèce du jazz chez Réda, a entièrement saturé l’espace du dialogue ? 3 Cité par Laurent Boudier, dans son article « L’Œuvre au gris », paru dans le Télérama hors-série « Nicolas de Staël ». 4 « Exposition Nicolas de Staël ; Beaubourg jusqu’au 30 juin 2003 », sur le site www.oedipe.org. 5 La phrase est la suivante : « […] elle semble même loger, à l’abri de ses murs et de ses façades, autant d’espace qu’à l’extérieur […] ». Je souligne. 6 Chapitre « La Matière chez Nicolas de Staël », sur le site du Centre Pompidou, « Exposition Nicolas de Staël du 12 mars au 30 juin 2003 ». 7 Je renvoie au très beau texte du poète, inclus dans le recueil Celle qui vient à pas légers, qui s’intitule « L’Appareil absolu ».

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