Interpretations of child compliance in individuals at high- and low-risk for child physical abuse
2003; Elsevier BV; Volume: 27; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.1016/s0145-2134(03)00007-3
ISSN1873-7757
AutoresCynthia A Dopke, Brad Lundahl, Emma Dunsterville, M. Christine Lovejoy,
Tópico(s)Attachment and Relationship Dynamics
ResumoObjective: Our studies compared individuals at high- and low-risk for child physical abuse on measures of social information processing. Method: Two studies were conducted using similar methods. Twenty-eight childless women in Study 1 and 36 mothers in Study 2 read vignettes of parent-child interactions in which the child's level of compliance was difficult to interpret. Participants were asked a series of questions about the child's behavior and their own reactions. Results: Accuracy and bias in identifying compliant behavior were assessed using a signal detection paradigm. In both samples, high- and low-risk participants did not differ in their overall accuracy in identifying children's behaviors. However, they used different evaluation standards such that high-risk participants were biased toward seeing more noncompliance and low-risk participants were biased toward seeing more compliance. High- and low-risk participants also made different types of errors in interpreting children's behavior. Low-risk participants were more likely to misinterpret noncompliant behavior as compliant, and there was a trend for high-risk participants to not perceive compliant behavior when it occurred. There were no differences in reported disciplinary responses in either study and the results for affective reactions were mixed. Conclusions: Specific differences in social information processing between high- and low-risk individuals replicated across samples, suggesting a reliable association between evaluation standards and risk of child physical abuse. However, the absence of differences in reported discipline and inconsistent findings on affective reactions indicate the need to identify the mechanism through which cognition influences parenting behavior. Objectif: Nos études ont comparé comment des personnes qui présentent des risques élevés ou peu élevés par rapport à la maltraitance traitent de renseignements à caractère social. Méthode: Deux études, utilisant des méthodes semblables, ont été menées. À 28 femmes sans enfants (étude # 1) et 36 mères (étude # 2), on a fait lire des historiettes portant sur des interactions entre parent et enfant où le degré d'obéissance de l'enfant aux demandes des parents était difficile à discerner. Les participantes ont répondu à des questions concernant le comportement de l'enfant et leurs propres réactions. Résultats: On a évalué l'exactitude et le parti-pris des participantes lorsqu'elles identifiaient le comportement obéissant. On a remarqué peu de différences entre les deux échantillons au niveau de leur capacité à identifier justement les comportements des enfants. Toutefois, les deux groupes ont eu recours à des normes différentes pour évaluer ces comportements. Les participantes à risque élevé pour la maltraitance démontrent des partis-pris en ce qu'elles perçoivent plus de nonobéissance qu'il n'existe en réalité, tandis que les participantes à risque inférieur sont portées à percevoir un plus haut niveau de subordination. Les deux groupes ont aussi fait des erreurs diverses dans leur interprétation des comportements des enfants: les participantes à risque non élevé étaient plus aptes à considérer les comportements insubordonnés comme étant subordonnés; on note une tendance chez les participantes à risque élevé de ne pas reconnaı̂tre les comportements subordonnés lorsqu'ils sont présents. Les deux études n'ont révélé aucune différence au niveau de la discipline que les participantes privilégient face à ces comportements. On a noté toute une gamme de réactions affectives. Conclusions: Dans les deux échantillons, les différences spécifiques au niveau du traitement de renseignements à caractère social sont semblables, ce qui porte à croire qu'il existe une relation fiable entre, d'une part, les normes à utiliser pour évaluer les comportements et, d'autre part, les risques de maltraiter les enfants. Toutefois, l'absence des différences au niveau de la discipline à exercer, et le manque de cohérence au niveau des réactions affectives suggèrent qu'il faudra étudier davantage comment le cognitif influence le comportement parental. Objetivo: Nuestros estudios compararon sujetos alto y bajo riesgo para el maltrato fı́sico infantil en una serie de medidas de procesamiento de información social. Método: Se llevaron a cabo dos estudios utilizando métodos similares. En el primer estudio, 28 madres sin hijos y en el segundo estudio 36 madres leyeron viñetas sobre interacciones padres-niños en las cuales el nivel de obediencia del niño era difı́cil de interpretar. Se les preguntó a los participantes sobre una serie de cuestiones acerca de las conductas del niño y de sus propias reacciones. Resultados: La exactitud y el sesgo en la identificación de la conducta de obediencia fue evaluada utilizando el paradigma de la detección de señales. En ambas muestras, los participantes alto y bajo riesgo no mostraron diferencias en la exactitud global para identificar las conductas de los niños. Sin embargo, se observa que los participantes utilizaron diferentes normas de evaluación. Los sujetos alto-riesgo presentaban un sesgo que les hacı́a ver más conductas de no obediencia, mientras que los sujetos bajo riesgo percibı́an más conductas de obediencia. Los sujetos alto y bajo riesgo hicieron diferentes tipos de errores en la interpretación de las conductas de los niños. Los sujetos bajo riesgo tenı́an más tendencia a equivocarse considerando la conducta de desobediencia como conducta de obediencia. Los sujetos alto riesgo tendı́an a no percibir la conducta de obediencia cuando ésta habı́a ocurrido. No se observaron diferencias en las conductas de disciplina notificadas en ambos estudios y los resultados sobre las reacciones afectivas fueron diversos. Conclusiones: En ambas muestras se replican una serie de diferencias especı́ficas entre sujetos alto y bajo riesgo en el procesamiento de la información social, lo que sugiere que existe una asociación fiable entre las normas de evaluación y el riesgo para el maltrato fı́sico infantil. Sin embargo, la ausencia de diferencias en las conductas notificadas de disciplina y los hallazgos inconsistentes en relación con las reacciones afectivas indican la necesidad de identificar los mecanismos a través de los que las cogniciones influyen en la conducta parental.
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