Artigo Revisado por pares

Comment faire apparaître Écho ? Soeurs, saintes et sibylles de Nan Goldin et Autoportrait en vert de Marie Ndiaye

2007; Volume: 35; Issue: 1 Linguagem: Francês

10.7202/015886ar

ISSN

1708-2307

Autores

Martine Delvaux, Jamie Herd,

Tópico(s)

Linguistics and Discourse Analysis

Resumo

Cet article étudie l’usage du portrait photo-textuel dans l’écriture autobiographique au féminin, par le biais de l’analyse parallèle de Soeurs, saintes et sibylles de Nan Goldin, et de Autoportrait en vert de Marie Ndiaye. Grâce au jeu entre photographie et littérature, ces objets intermédiatiques présentent une structure en écho (et reposent sur une série d’échos) qui permet de revoir le mythe d’Écho et de Narcisse ainsi que le rapport entre le visuel et le verbal. Goldin et Ndiaye fondent leur travail sur l’indécidabilité de la photographie pour écrire entre le mythe et l’histoire personnelle, le sacré et le profane. Par ailleurs, les oeuvres étudiées peuvent être lues comme des légendes et des échos dans le cadre du corpus de chacune des auteures. Ces pratiques intermédiaires mettent en place une série de résonances qui permettent aux femmes, à l’intérieur des deux textes, d’être vues et entendues. Par le vacillement entre portrait et autoportrait, ces pratiques réussissent à faire apparaître des visages là où il y avait des voix.

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