Chirurgie vidéopariétoscopique de la paroi abdominale. Étude de 15 cas
1998; Elsevier BV; Volume: 123; Issue: 5 Linguagem: Francês
10.1016/s0001-4001(99)80075-0
ISSN1878-3775
AutoresG Champault, JM Catheline, C. Barrat,
Tópico(s)Reconstructive Surgery and Microvascular Techniques
ResumoLa vidéopariétoscopie a pour objet de réparer certains diastasis des droits et certaines déhiscences pariétales de petite taille sans altérer le revêtement cutané, surtout pour des raisons esthétiques et spécialement chez la femme jeune. L'abord est sus-pubien ou ombilical selon le siège de la lésion à réparer. Un trocart de 10 mm avec mandrin mousse est placé au contact du plan aponévrotique. Après dissociation initiale du tissu cellulaire, l'insufflation progressive de CO2 décolle le plan cutané de façon extensive en haut et latéralement: un ou deux trocarts de 5 mm permettent la libération progressive du plan aponévrotique et la mise en évidence des zones pathologiques. Celles-ci sont réparées par des sutures endopariétales classiques ou des points percutanés passés à l'aide d'une aiguille de Reverdin. Quinze patients (14 femmes, un homme) d'âge moyen de 30 ans (19–36) ont été opérés par pariétoscopie pour un diastasis des muscles droits (cinq cas), une éventration (trois cas) et une hernie épigastrique ou de la ligne blanche (sept cas). Une conversion en abord classique a été nécessaire chez un homme porteur d'un diastasis des muscles droits en raison de l'absence de plan de décollement sous-cutané. La réparation a été possible chez les 14 autres patients. La durée moyenne d'intervention a été de 1 heure 20 minutes et la durée moyenne d'hospitalisation de 2 jours (1–3). II n'y a eu ni mortalité ni morbidité. Avec un recul moyen de 18 mois (4–40), le résultat esthétique et fonctionnel a été excellent. La vidéopariétoscopie abdominale permet la réparation de certaines pathologies pariétales mineures avec préservation du revêtement cutané. Ses indications sont d'ordre esthétique, chez des femmes jeunes ayant une faiblesse ou une déhiscence pariétale sous une peau conservée. The aim of videoparietoscopic surgery is to repair an abdominal wall weakness or defect without affecting the overlying skin, mainly for cosmetic reasons, and especially in young women. A supra-pubic or umbilical approach was used, depending on the site of the lesion to be repaired. A 10 mm trocar with a sponge mandrin was placed in contact with the aponeurosis. After an initial dissociation of the cellular tissue, progressive insufflation with CO2 produced extensive detachment of the cutaneous plane upwards and laterally. Using one or two 5 mm trocars, the aponeurotic plane was progressively freed and the pathological zones were identified and repaired with standard endoparietal sutures or with percutaneous sutures using a Reverdin needle. Fifteen patients (14 females, one male) with a mean age of 30 years (19–36), were treated by parietoscopy for a diastasis of the reclus abdominis (five cases), an eventration (three cases) or an epigastric or linea alba hernia (seven cases). A conversion to a classical technique was necessary in one man with a diastasis of the rectus abdominis, due to fibrous tissue which did not allow a subcutaneous plane of detachment to be obtained. Successful repair was possible in 14 cases. The mean operating time was 1 h 20 min; the mean duration of hospitalisation was 2 days (1–3). There was no mortality or morbidity. With a mean 18-month follow-up (range: 4–40), cosmetic and functional results were excellent. Abdominal videoparietoscopy allows repair of minor parietal pathologies while preserving the overlying skin. It is indicated for cosmetic reasons in young women with normal skin overlying a localised abdominal wall defect or weakness.
Referência(s)