Artigo Revisado por pares

Sully Prudhomme's 'Juin' in T. S. Eliot's The Waste Land

2009; Oxford University Press; Volume: 56; Issue: 3 Linguagem: Inglês

10.1093/notesj/gjp140

ISSN

1471-6941

Autores

John Womack,

Tópico(s)

Modernist Literature and Criticism

Resumo

THE now little-read Sully Prudhomme (René-François-Armand Prudhomme, 1839–1907) was one of the French Parnassians, and won the first Nobel Prize for literature in 1901. There is no obvious evidence that T. S. Eliot read his collection Les Vaines Tendresses (1875), but Prudhomme's sonnet ‘Juin’ recalls in several ways the opening to Eliot's The Waste Land (1922). Here is ‘Juin’: Pendant avril et mai, qui sont les plus doux mois, Les couples, enchantés par l’éther frais et rose, Ont ressenti l’amour comme une apothéose; Ils cherchent maintenant l’ombre et la paix des bois. Ils rêvent, étendus sans mouvement, sans voix; Les coeurs désaltérés font ensemble une pause, Se rappelant l’aveu dont un lilas fut cause Et le bonheur tremblant qu’on ne sent pas deux fois. Lors le soleil riait sous une fine écharpe, Et, comme un papillon dans les fils d’une harpe, Dans ses rayons encore un peu de neige errait. Mais aujourd’hui ses feux tombent déjà torrides, Un orageux silence emplit le ciel sans rides, Et l’amour exaucé couve un premier regret.1

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